Marche-meeting du 16 septembre : Elle « aura bel et bien lieu » (Bassolma Bazié)

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Les responsables de l’Unité d’action populaire regroupant l’Union d’action syndicale (UAS), des syndicats non-membres de l’UAS et des Organisations de la société civile ont animé un point de presse ce mardi 10 septembre 2019 à Ouagadougou. La rencontre a été l’occasion pour ces « défenseurs de la liberté démocratique » de confirmer l’organisation de la journée nationale de protestation prévue le 16 septembre 2019.

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16 septembre 2015 – 16 septembre 2019. Le putsch perpétré par le Conseil national pour la démocratie (CND) aura quarte ans. C’est ce jour commémoratif du 4e anniversaire de la résistance au coup d’Etat que les partisans et sympathisants de l’Unité d’action populaire ont choisi pour organiser une journée nationale de protestation.

« Cette journée sera ponctuée d’une grève de 24 heures, des marches suivies de meetings sur toute l’étendue du territoire national. A Ouagadougou, le rassemblement pour la marche-meeting est prévu à 8h à la Place de la Nation », a indiqué le Porte-parole du mouvement, Gabin Korbéogo, Président de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ).

Le secrétaire général du Collectif syndical de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié, s’est, quant à lui, appesanti sur une rumeur portant sur l’interdiction de la manif.

Interpellation du gouvernement

« La manifestation aura bel et bien lieu conformément à la loi. La grève est également légale. Celui qui se met devant notre rouleau compresseur, qu’il ne dise pas après qu’il n’a pas été prévenu », a déclaré celui qui est surnommé « Général Bassolma Bazié ». Jusque-là, a-t-il dit, aucune interdiction ne leur a été notifiée.

La situation nationale telle que décrite par les initiateurs de la manifestation du 16 septembre à venir est caractérisée par « la persistance et la violence des attaques terroristes, les menaces et les assassinats, la violation des libertés démocratiques et syndicales, le pillage des ressources nationales, le non-respect des engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des partenaires sociaux ».

C’est fort de ce constat que les organisations de la société civile et syndicales ont décidé de dénoncer et d’interpeller le gouvernement burkinabè. De commun accord, elles ont dressé une plateforme minimale de neuf points.

Il s’agit, entre autres, de la vérité et de la justice sur « tous les crimes de sang impunis » dont « les tueries de Yirgou, Kain », les « assassinats des responsables de l’ODJ au Yagha », le départ des bases et forces militaires étrangères hors du Burkina, le respect des engagements pris avec les syndicats, l’atténuement de la souffrance des personnes déplacées internes, etc.

Noufou KINDO

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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