Larlé Naaba Tigré : « Sans eau, il n’y a pas de vie»

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Dans le cadre de la commémoration du 11-Décembre prochain, la Mission FAS’EAU a tenu une séance de projection du film documentaire, suivie d’échanges et de plaidoyer pour mettre en exergue la nécessité de relever le niveau d’investissement sur l’eau ce lundi 17 septembre 2019 à Ouagadougou.

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Ce lundi 17 septembre 2019, la Mission de gestion du fonds DANIDA d’appui aux organisations de la société civile (OSC) et la promotion des droits humains à l’eau et à l’assainissement a organisé une séance de projection de film documentaire suivie d’échanges. Ladite mission a été mise en œuvre par un consortium dont IRC est le chef de file. L’objectif de la mission va consister à fortifier une société civile représentative défendant les droits humains auprès du gouvernement dans le secteur eau et assainissement.

Selon Arnauld Adjagodo, coordonnateur de la Mission FAS’EAU, l’amélioration des investissements liés à l’eau dans le cadre du 11-Décembre est une clé pour atteindre l’objectif global d’augmentation du budget alloué au secteur de l’eau au Burkina Faso.

« Aujourd’hui, il est important de remarquer que la place de l’eau a été un peu banalisée dans le cadre des festivités du 11-Décembre alors que pour les populations, l’eau est un besoin prioritaire. C’est le besoin parmi les besoins, le tout premier que les populations veulent  satisfaire », a poursuivi Arnauld Adjagodo.

 « Je retiens du film que la question de l’eau est cruciale et fondamentale dans nos villes et nous devons ensemble trouver des solutions parce que sans eau il n’y a pas de vie, rien ne marche», a fait savoir le Larlé Naaba Tigré, un des panélistes.

Potentiel et engagement

Seimata Oubian / Derra, directrice régionale de l’eau et de l’assainissement du centre a estimé a mis l’accent sur le potentiel hydrique de la région. « Au Centre-est nous avons un potentiel hydrique très élevé dans cette région. Comment exploiter ce potentiel qui est dans cette région et qui souffre en matière d’accès à l’eau potable ? », a-t-elle.

La directrice régionale a des solutions en tête. « Nous avons des technologies, commence-t-elle. Il y a le transfert de l’eau des zones potentielles vers les zones déficitaires. Qui parle de transfert de l’eau parle de l’énergie. Nous avons le solaire. Les ministères doivent travailler en symbiose, en synergie. Les gens veulent des robinets, il faut qu’on donne des robinets aux gens ».

A la sortie du plaidoyer, le Larlé Naaba Tigré a pris l’engagement de réaliser chaque année des forages d’eau de boisson humaine et agro-sylvo-pastorale afin de soutenir la décision du Chef de l’Etat dans sa politique de zéro corvée d’eaus.

« A Tenkodogo où nous allons célébrer la journée du 11-Décembre, je prends l’engagement de réaliser au moins deux forages pour la région  avant le 11-Décembre », a-t-il promis.

Le Larlé Naaba Tigré a aussi lancé un appel aux autorités du pays, précisément le Chef de l’Etat, le Premier ministre, le président de l’Assemblée de veiller à ce que le problème de l’eau dans les régions bénéficiaires du 11-Décembre figure parmi les priorités parce que les populations en demandent et il est important et urgent que cette question soit réglée avant les autres infrastructures. « C’est mon souhait et le souhait de tous les panélistes qui étaient là et le souhait aussi de ces villes bénéficiaires de la célébration du 11-Décembre », confie-t-il.  

Porter le message

Emmanuel Lankoandé, représentant du réseau parlementaire pour l’eau, l’assainissement et l’hygiène, juge que cette projection met véritablement à nu les difficultés réelles des populations. « C’est une activité qui permet d’amorcer véritablement le développement au niveau des régions. Cependant,  le problème d’eau et d’assainissement dans ces zones laisse  à désirer. Nous estimons que l’eau est une question de vie, la question de l’assainissement est la dignité de l’homme. Ces deux éléments sont essentiels pour bâtir les autres dimensions de la vie en matière de développement. On a besoin d’eau, de toilettes pour pouvoir promouvoir les autres secteurs », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, il a ajouté qu’il portera ce plaidoyer au parlement de sorte à revoir le budget alloué à l’eau et veillera à la mise en œuvre de cette action pour que les éditions à venir, la problématique de l’eau et de l’assainissement puisse être intégrée  dans l’organisation du 11-Décembre.  « Nous sommes solidaires pour le combat de zéro corvée d’eau au Burkina Faso. Ce slogan est vraiment significatif et nous pouvons y parvenir. Nous allons porter ce message là qu’il faille intégrer ce slogan dans la définition de toutes les politiques d’investissement», a-t-il indiqué.

Aïna TOURE (stagiaire)

Burkina 24

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