Burkina : Le cri de cœur des médecins, infirmiers et sages-femmes

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Le syndicat des médecins d’Etat du Burkina (SYMEB), le syndicat des sages-femmes et maïeuticiens d’Etat et accoucheuses du Burkina (SSF/MEAB) et le syndicat autonome des infirmiers et agents itinérants de santé du Burkina (SAIB) étaient face à la presse ce vendredi 20 septembre 2019 à Ouagadougou. La rencontre a porté sur le statut particulier des médecins, infirmiers et sages-femmes entre autres, l’état défectueux des matériels et la mise en œuvre de la fonction publique hospitalière.

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Ce vendredi 20 septembre 2019, trois syndicats de la santé humaine du Burkina ont tenu un point de presse afin d’attirer  l’attention de l’opinion publique leurs « conditions de travail délétères » Des problèmes de carrière et la question des matériels de travail ont été également soulevés.

La situation est déplorable, selon le Dr Alfred Ouédraogo, secrétaire général du SYMEB. « Nous assistons de façon désarmée à cette chronicité de la crise », a-t-il dit.

« Ce qui cristallise aujourd’hui, c’est notamment la question de la mise en œuvre de la fonction publique hospitalière avec évidemment des velléités de remise en cause de cette réforme, mais aussi et surtout des problèmes de carrière de nos camarades. Mais, nous n’oublions pas que la question du matériel et des conditions de travail dans les hôpitaux sont problématiques », a affirmé le SG du SYMEB.

Les infirmiers et les sages-femmes, à l’en croire, sont brimés et font l’objet d’une discrimination dans le traitement de leur carrière.

« Nous vivons une injustice »

« Les catégories B1 font un concours professionnel, deux ans de formation et ils sont reclassés en A1. L’infirmier d’Etat et la sage-femme d’Etat recruté avec le niveau BEPC et Terminale et former trois ans sont reclassés en B1 à la sortie », a expliqué Pascal Ouédraogo, secrétaire général du syndicat autonome des infirmiers et agents itinérants de santé du Burkina (SAIB).

Il a déploré une injustice au niveau du traitement des agents faisant l’objet de discrimination. « Jusqu’en 2019, l’injustice continue et c’est inadmissible, inacceptable que dans un pays démocratique, un pays où tout le monde doit être traité de la même manière, notre fonction publique nous fait subir cette discrimination », a-t-il lancé.

Le relèvement du niveau de recrutement des agents a, aussi, été évoqué par les conférenciers. Honorine Kabré, secrétaire générale du syndicat des sages-femmes/maïeuticiens d’Etat et accoucheuses du Burkina (SSF/MEAB), a lancé un cri de cœur au gouvernement.
« Jusqu’à présent nous continuons à assurer un minimum d’activités. Mais, comme ils l’ont si bien dit, nous vivons une injustice. Et, donc il faut que le gouvernement prenne à bras le corps le problème pour résoudre la situation », a-t-elle déclaré.

Aïna TOURE (stagiaire)
Burkina 24

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Rédaction B24

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Un commentaire

  1. Ça me surprend.je n’aime pas trop l’hypocrisie des gens . Ceux qui ont combattu la réforme dans le corps des infirmiers/sage-femme partage la même table de conférence de presse. Quelle hypocrisie ?

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