Opération de déstockage à la SAP Olympique : Les commerçants s’engagent à enlever 71% des produits

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71% du stock des produits de la Société africaine de pneumatiques (SAP Olympique) vont quitter les magasins. C’est l’engagement pris par l’Union des vendeurs de pièces détachées cycles et cyclomoteurs (UVPD2C) le lundi 30 septembre 2019 à Bobo-Dioulasso. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique de promotion des produits « Made in Burkina » entreprise par le Ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat (MCIA).

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Face à la mévente, la Société africaine de pneumatiques (SAP Olympique) dispose d’un stock de plus de 1 200 000 000 francs CFA dans son magasin de Bobo-Dioulasso. Le Ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat (MCIA) dans sa dynamique de promotion des entreprises Burkinabé a entamé des négociations fructueuses avec l’Union des  vendeurs de pièces détachées cycles et cyclomoteurs (UVPD2C).

Le lundi 30 septembre 2019, premier jour de la campagne de déstockage, l’Union des  vendeurs de pièces détachées cycles et cyclomoteurs (UVPD2C) s’est engagée à enlever des produits d’une valeur de 990 997 500 francs  CFA TTC. « Nous souhaitons que cet enlèvement permette à la SAP de se relever de ses difficultés et aux commerçants d’en tirer des profits  », espère  le président de l’UVPD2C Salam Traoré.

« Un geste patriotique » salué par le Directeur du cabinet du Ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat (MCIA) Joseph Zerbo qui rassure les deux parties : « le gouvernement ne ménagera aucun effort pour vous apporter l’appui et le soutien nécessaires à la promotion d’un partenariat sain dont le but ultime est le développement économique et sociale de notre pays ».

Le Directeur général de la SAP Olympique  Hayouba Niaoné  a exprimé ses remerciement à l’endroit du ministère et à l’UVPD2C. Lui qui espérait des enlèvements d’au moins 600 millions de francs CFA apprécie la « prise de mesures courageuses et salutaires en vue d’assainir et de réguler le monde des affaires dans notre pays ».

Ce que les deux parties y gagnent

Sur la base d’un enlèvement de produits à hauteur de 600 millions de francs CFA, « le champion de la roue » avait consenti une baisse substantielle de ses prix de vente qu’il estime à plus de 86 millions de francs CFA.  Néanmoins, le Directeur général reconnaît que le paiement comptant prévu dans le cadre de ce partenariat permettra d’atténuer les tensions de trésorerie auxquelles l’industrie est confrontée.

Par contre, « si la situation devait encore perdurer, nous craignons que nous ne soyons contraints de recourir au redimensionnement ou l’arrêt des travaux », s’inquiète le DG. La prise de telles mesures,  à l’en croire, occasionnera des pertes d’emplois dans cette industrie. De 3 équipes de 600 travailleurs, elle est déjà passée à une seule équipe de 200 personnes.

En attendant, le représentant du personnel Rasmané Sawadogo exprime « l’immense joie et l’espoir retrouvé».  

Convaincu de ce qu’aucune nation ne se développe sans industrie forte, le ministère de tutelle dans sa politique de relance des industries burkinabè avait procédé à la relecture des textes portant institution des Autorisations spéciales d’importation(ASI) et à  la création de Brigades mobiles du commerce (BMC)

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso     

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Rédaction B24

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Un commentaire

  1. A l’époque de la RDP, un monopole était réservé aux produits industriels made in Burkina: concentrée de tomate (Savana), batteries (SOFAPIL), Pneus et chambres à air (SAP Olympique), cycles et cyclomoteurs (?????), tissus (Faso Fani), huile et savons (???)… toutes ces industries offraient non seulement des emplois mais apportaient des recettes pour l’économie nationale. Elles ont été sacrifiées par les différents régimes qui se sont succédé après le 15 octobre 1987 (Front populaire, ODP/MT, CDP). Elles ont été liquidés au profit des intérêts d’importateurs politiquement influents. Pendant ce temps on continue de se venter de patriotisme et d’intégrité.

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