Burkina : La cohabitation pacifique entre réfugiés et communautés hôtes au centre d’une rencontre

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Le ministère en charge des Affaires étrangères, en collaboration avec la fondation Hanns Seidel, a organisé ce jeudi 3 octobre 2019, un atelier sur la cohabitation pacifique entre les réfugiés résidents à Ouagadougou et les communautés hôtes. L’atelier a été présidé par le ministre en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry.

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 « Nous avons déjà 25 000 réfugiés répartis sur deux sites, puis d’autres réfugiés qui sont hors camp et de nombreux autres qui sont dans les villes. Nous avons aussi de nouveaux demandeurs d’asile, qui arrivent à cause de la crise que nous traversons dans la région sahélienne », a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry.

Il est important de voir comment ces réfugiés peuvent s’intégrer au sein de la population. Voilà pourquoi un atelier a été organisé pour permettre aux réfugiés et communautés hôtes de discuter de leur  vivre ensemble, poursuit Alpha Barry.

A écouter le ministre des Affaires étrangères, « une chose est de pouvoir leur donner les moyens ou de les mettre dans les camps et une autre est de pouvoir faire en sorte qu’ils soient intégrés au sein des communautés dans lesquelles ils vivent. Plus les réfugiés sont acceptés par la communauté, plus le vivre ensemble se passe bien et moins on a besoin d’aide ».

Aider à lutter contre l’insécurité

Par ailleurs, selon Alpha Barry, les réfugiés ont un rôle à jouer dans la lutte contre l’insécurité au Burkina Faso. « J’ai toujours insisté sur le fait que dans la situation actuelle, les réfugiés devraient être des alliés, des gens qui collaborent avec les autorités ou les forces de défense et de sécurité, des gens qui permettent qu’on ne tombe pas dans certaines situations d’insécurité », a-t-il indiqué.

L’Allemagne a aussi connu des réfugiés et des déplacés internes, explique le représentant régional pour l’Afrique de l’Ouest de la fondation Hanns Seidel, Dr Klaus Grütjen. Il estime que la solidarité nationale et internationale peut aider le Burkina Faso à se reconstruire.

« Le Burkina Faso est composé d’une richesse d’ethnie, une richesse de culture et cela constitue de grandes valeurs que vous mettez constamment en œuvre et c’est cela qui crée cette capacité, cette solidarité des communautés. La solidarité internationale, je sais que vous y faites appel et vous ne le faites pas en vain », a affirmé Dr Klaus Grütjen.

La fondation Hanns Seidel fournit un appui d’ordre organisationnel, logistique et financier au Burkina Faso.

Le Burkina Faso fait face à des défis sécuritaires. Plus de 30 000 personnes se sont réfugiées au Burkina Faso. Ces réfugiés sont venus du Mali, du Niger et dans les régions du Burkina Faso.

Eliette ZOUNGRANA (Stagiaire)

Burkina 24

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