Guinée : Le procès des responsables du FNDC reporté au vendredi prochain

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La capitale Conakry connaît depuis le lundi 14 octobre 2019 une tension palpable à la suite de l’appel à la résistance organisé par le Front National pour la Défense de la Constitution. La ville reste par ailleurs quadrillée par les forces de l’ordre, encore plus vigilants du fait du procès des principaux initiateurs de ces manifestations. Lequel prochain qui devait se tenir le mercredi 16 Octobre 2019 mais finalement reporté au vendredi prochain.

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C’est sous très haute surveillance que le procès des huit responsables du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), une coalition rassemblant des partis d’opposition, des syndicats et des membres de la société civile, s’est ouvert ce mercredi 16 Octobre 2019 devant le tribunal de première instance de Dixinn, un quartier de Conakry. Au terme d’une courte audience, le procès a été reporté à ce vendredi pour les réquisitions du procureur et les plaidoiries des avocats. Les activistes resteront en prison jusqu’à cette date.

Les huit prévenus qui avaient été interpellés le samedi 12 Octobre 2019 au domicile du coordinateur du FNDC, l’ancien ministre Abdourahmane Sanoh, ont dénoncé des traitements inhumains et dégradants au cours de leur garde-à-vue. Ils disent avoir été confinés dans des cellules exiguës ou d’avoir été totalement déshabillés pour certains. Ces personnes sont accusées d’avoir tenu des propos « de nature à troubler l’ordre public » en appelant à manifester.

Conakry et plusieurs autres villes du pays sont le théâtre de plusieurs accrochages entre les forces de sécurité et des manifestants à la modification de la constitution par le Président Alpha Condé; laquelle modification l’autoriserait à briguer un troisième mandat.

La défense conduite par Salifou Béayogui craint une lourde peine c’est-à-dire entre 3 et 5 ans de prison.

« Nous allons plaider non-coupable », a-t-il souligné, en ajoutant que l’accusation avait été « mise en déroute » car elle n’a « pas pu apporter la preuve » que ses clients avaient commis des « actes et manœuvres » de nature à troubler l’ordre public en appelant à des manifestations pacifiques.

Selon l’avocat, l’ex-ministre Abdourahmane Sanoh n’a pas reconnu les faits alors que le chef de l’opposition politique, Cellou Dalein Diallo, a exigé l’abandon des poursuites. « Les innombrables intimidations du pouvoir doivent cesser, elles ne nous feront pas abandonner le combat pour la démocratie », a-t-il dit sur Twitter.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : Jeune Afrique

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