Extinction du signal analogique au Burkina : L’avis du CSC attendu

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L’extinction du signal analogique sera-t-elle effective comme annoncé ? On le saura au sortir de la rencontre qui se tient ce jour, 22 octobre 2019 au Conseil Supérieur de la Communication (CSC) avec les éditeurs de services et les acteurs institutionnels.

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A partir du 1er novembre 2019, le Burkina procédera à l’extinction du signal analogique, et désormais la TNT sera en vigueur. La réunion du jour s’est articulée sur l’accès des foyers burkinabè au décodeur numérique, et le déploiement effectif de la TNT sur l’ensemble du territoire.

« La loi fait obligation au Conseil supérieur de la communication de donner son avis avant l’extinction de ce signal analogique. Avant que le gouvernement puisse prendre l’arrêté ministériel permettant d’éteindre définitivement l’analogie au Burkina Faso, le Conseil Supérieur de la Communication a réuni ce jour les acteurs des institutions des presses privées, pour une large concertation », explique le président du CSC, Mathias Tankoano.

A ce jour, la mise en œuvre de la TNT n’est pas encore effective. Le président du Conseil Supérieur de la Communication explique que sur l’ensemble du territoire, sur les 39 stations qui étaient prévues, seules deux stations ne sont pas encore à jour du fait de la situation sécuritaire. Il s’agit de Sebba et d’Arbinda. « Nous allons voir avec la Société Burkinabè de Télévision, (SBT) comment palier à ce déficit en attendant de permettre à la station de Djibo de pouvoir couvrir la zone d’Arbinda et à la station de Dori de couvrir la zone de Sebba», indique Mathias Tankoano.

Aider nos télévisions à pouvoir être sur les bouquets de la TNT et être viables économiquement

L’extinction du signal va entraîner des répercussions sur les éditeurs de presse. Le président du CSC a expliqué qu’ils ne peuvent pas y  procéder sans se concerter avec les concernés pour voir quelles sont les difficultés qu’ils rencontrent et quelles sont les solutions qu’ils peuvent trouver.

Il a ajouté que cette rencontre est l’occasion pour eux de revenir sur les contenus parce que l’avènement de la TNT n’aura de sens que si toutes les chaines qui seront présentes dans le bouquet du multiplex respectent les cahiers de charges,  à savoir les contenus pour lesquels ils ont obtenu leur autorisation.

Le président du CSC a fait savoir qu’ils pourront s’engager définitivement à soutenir les presses privées pour les accompagner dans cette nouvelle tâche, à l’issue de cette concertation. « Nous ne sommes pas à mesure d’accepter qu’une télévision puisse fermer du fait de manque de moyen de paiement de ce forfait. C’est un défi que nous devons relever pour aider nos télévisions à pouvoir être sur les bouquets de la TNT et être viables économiquement», a-t-il souligné.

Une diminution du prix ? Le président du CSC souligne que cela relève de la compétence du comité de pilotage. « Nous pouvons avoir une réflexion et reverser le fruit de cette réflexion au comité du pilotage (…) », a-t-il laissé entendre.

Irmine KINDA
Burkina24

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