Aristide Ouédraogo : « Trop c’est trop, le Gouvernement actuel du Burkina Faso doit démissionner »

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Ceci est une déclaration du FPR sur la  situation nationale.

Chers compatriotes, Burkinabè de toutes classes et de toutes convictions, le FPR vous appelle à travers la présente déclaration au sursaut patriotique de toute urgence.

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La situation nationale est tout simplement devenue exécrable. Le constat sur le terrain est alarmant. Sur le plan économique et social, sans tenir compte de la précarité actuelle des populations qui souffrent parce qu’elles n’arrivent plus à tenir, le gouvernement à augmenter le prix des hydrocarbures en novembre 2018 ; une année plus tard en octobre 2019, le même gouvernement fait la sourde oreille et augmente à nouveau le prix du carburant.

Sur le plan sécuritaire, nonobstant le terrorisme qui avance à grands pas et met à nue l’incapacité des gouvernants à sécuriser la nation ; à ce jour, plusieurs milliers de FDS et civiles ont perdus la vie et nous assistons malheureusement ces derniers temps à des exécutions sommaires de jeunes Hommes qui ont simplement eu le malheur de critiquer la gouvernance du pays. Les cas flagrants sont ceux liés à :

  • l’assassinat en fin mai 2019 de deux (02) membres de l’ODJ dans le Yagha à savoir les camarades Fahadou CISSE et Balima HAMA;
  • la tentative d’assassinat sur la personne de Ousmane OUEDRAOGO, Secrétaire General Adjoint de l’APN (Alliance Police Nationale) en octobre 2019 ;
  • l’assassinat en fin octobre 2019 de René W NIKIEMA, chargé de communication des investisseurs en trading ;
  • l’assassinat ce jour (novembre 19) de l’honorable Oumarou DICKO, député-maire de Djibo.

Sur le plan judiciaire, des droits humains et des libertés, les cas évocateurs sont :

  • le décès en août 2019 dans les locaux de la police anti-drogues de onze personnes, qui engage la responsabilité direct du gouvernement actuel, qui du reste n’a fait que prononcer des mesures populistes, non sincères pour essayer de camoufler les défaillances ;
  • les emprisonnements et pressions de toutes natures sur les activistes, les syndicats et autres combattants de la liberté ;
  • l’interdiction de la tenue des manifestations de protestations ou de dénonciations diverses (les syndicats ont été attaqués aux lacrymogènes lors de la marche de l’UAP, les demandes de manifestations du MBDHP et de l’ODJ ainsi que celle du FPR ont été rejetées) alors que le régime en place organise et encourage publiquement celles liées à ses courtisans ;
  • le refus pur et simple par le gouvernement d’exécuter des décisions de justice en sa défaveur (situation des agents du syndicat de la police : l’Alliance Police Nationale) ;
  • les coupes abusives opérées dans le secteur de la santé sur les salaires des agents (mesure sauvage, non correctement ciblée et encadrée) ;
  • le licenciement inacceptable de vingt et un (21) policiers en période de forte insécurité et d’incertitude nationale.

Les faits ci-dessus cités (non exhaustifs), montrent sans ambigüité que la situation nationale s’aggrave de jour en jour. Nous sommes bien non seulement dans une situation d’insécurité collective et individuelle aggravée, mais aussi dans un recul net sur le plan démocratique avec un déni de droit de la part des plus hautes autorités de ce pays.

Si dans un pays, les gouvernants s’arrosent le droit de refuser d’exécuter des décisions de justice, c’est que notre Etat est entrain de devenir un Etat voyou et sauvage parce que plus personne ne voudra respecter également une décision de justice. Dans ce cas, l’Etat de droit n’aura plus de sens que sur le bout des lèvres des citoyens mais pas dans la pratique et le vécu quotidien. Pour nous FPR, cela est à combattre avec la dernière énergie et nous appelons le peuple à refuser une telle domination sans aucun fondement légal.

Aussi, la gravité des faits liés particulièrement au licenciement des 21 policiers alors que la nation en a besoin en ce moment précis montre clairement que le peuple Burkinabè se retrouve dans une situation d’insécurité dans l’insécurité. A travers cette décision assassine et impopulaire, l’insécurité elle-même est à présent encourager par ceux qui doivent protéger le peuple et être garant de notre sécurité. L’impact et les conséquences de leurs décisions inopportunes sont bien visibles sur le terrain. Le gouvernement actuel incapable, est le premier responsable de la dégradation des vies et des conditions de vie dans notre pays.

Peuple du Burkina Faso, le FPR prend ici à témoins l’opinion publique nationale et internationale et affirme que nous n’avons pas besoin d’être dirigés par des gens qui se retournent contre leur propre peuple à travers des mesures asphyxiantes ; OUI nous n’en avons plus besoin, trop c’est trop, le Gouvernement actuel du Burkina Faso doit démissionner.

Le peuple est devenu l’ennemi du gouvernement actuel alors que le même gouvernement est censé tiré toute sa légitimité de ce même et unique peuple ; cela n’est plus possible, cette situation ne peut plus continuer. Les dirigeants ne sont plus là pour le peuple, ils doivent partir, ils doivent démissionner. Le FPR demande la démission sans délai du Gouvernement actuel du Burkina Faso

Nous sommes pour le peuple et avec le peuple. Nous, FPR appelons le peuple Burkinabè à l’union et au combat pour sa liberté et sa sécurité dans un Etat de droit.

Ouagadougou le 03/11/2019.

Vive la Jeunesse consciente.                                                            Vive le FPR.

L’Eternel Dieu bénisse le Burkina Faso                           Le Président National.

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