G5 Sahel : En quête d’une thérapie à Ouagadougou contre le terrorisme

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Ouagadougou abrite, ce mardi 5 novembre 2019, la 6e session ordinaire du conseil des ministres du G5 Sahel. L’objectif général est d’examiner la vie de l’institution.

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Ce mardi 5 novembre 2019 à Ouagadougou se tient la 6e session ordinaire du conseil des ministres du G5 Sahel.

« Cette réunion nous offre l’opportunité d’examiner l’état d’avancement des différents domaines de développement et de sécurité couverts par le G5 Sahel. Egalement de formuler des orientations nécessaires pour une meilleure appropriation des différents dossiers », a expliqué le président du conseil des ministres du G5 Sahel, Lassané Kaboré.

« Les attaques sans cesse perpétrées par les groupes terroristes dans notre espace nous rappellent non seulement l’urgence de la situation, mais aussi, de l’urgence de travailler en synergie, à  la fois sur le terrain mais également dans la mobilisation des ressources, pour faire face à ces barbaries d’une autre époque », a-t-il indiqué.

Lassané Kaboré a appelé à la mise en œuvre urgente des actions de développement pour permettre de répondre aux causes structurelles du terrorisme, notamment la pauvreté et le manque de perspectives.

Lire également 👉G5 Sahel : Les experts préparent la 6e session du conseil des ministres

En effet, le Burkina Faso, depuis la 5e session de la conférence des chefs d’Etats du G5 Sahel tenue le 5 février 2019, assure la présidence en exercice de l’organisation. Pour ce faire, une feuille de route était élaborée pour la présidence burkinabè. Il s’agit, entre autres, du renforcement des actions d’opérationnalisation de la force conjointe et la mise en œuvre des projets prioritaires.

la 6e session ordinaire du conseil des ministres du G5 Sahel
La 6e session ordinaire du conseil des ministres du G5 Sahel

Concernant l’opérationnalisation de la force conjointe, le président du conseil des ministres du G5 Sahel a révélé que « nous avons beaucoup évolué ». « Il y a des fuseaux qui sont déterminés. Ce qui reste, c’est la montée progressive en termes d’équipement de la force conjointe pour qu’elle puisse répondre sur le terrain et contribuer à la sécurisation », a-t-il fait savoir.

Les pays membres du G5 Sahel sont victimes d’attaques terroristes. Le secrétaire permanent du G5 Sahel,  Maman Sambo Sidikou, a insisté sur l’urgence d’agir dans les pays membres.

Par ailleurs, il a ajouté que malgré les nombreuses difficultés, ces pays sont désormais engagés dans une action concertée et coordonnée pour le développement durable dans toutes les dimensions. Le secrétaire permanent du G5 Sahel s’est prononcé sur la multiplication des rencontres malgré la multiplicité des attaques.

 « Il faut des réunions souvent pour prendre une décision. Est-ce que vous savez combien chacun des Etats investit dans le renforcement de la force conjointe ? Entre 15, 16, 20 30% des budgets. Dans les jours à venir, vous allez voir une montée en puissance des opérations au niveau de la force conjointe. Je ne crois pas qu’on reste seulement dans les réunions. Il se trouve que nous sommes rentrés dans une situation de guerre asymétrique qui forcement prend du temps à juguler. L’essentiel, c’est de faire en sorte que les populations continuent de croire à leurs Etats et que c’est jouable. C’est dur, mais ensemble nous nous en sortirons. Le G5 Sahel est un espace de solidarité », (Maman Sambo Sidikou)

En rappel, à ce jour, le conseil des ministres s’est réuni 5 fois en sessions ordinaires respectivement en novembre 2015 à N’Djamena, juin 2017 à Bamako, février et octobre 2018 à Niamey et en février 2019 à Ouagadougou.

En 2014, les chefs d’Etats ont décidé de constituer au cœur du Sahel, un noyau de cinq pays partageant des défis sécuritaires et de développement. C’est ainsi que le G5 Sahel a vu le jour. Cette organisation a pour mission, entre autres, de garantir les conditions de développement et de sécurité dans l’espace des pays membres.

Le G5 sahel serait donc un engagement dans la recherche de réponses communes à la lutte contre l’insécurité et le sous-développement dans la région.

Jules César KABORE

Burkina 24

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