Burkina : Asmae passe au crible les facteurs de réussite et de décrochage scolaire

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L’ONG Asmae en collaboration avec la coopération suisse a organisé ce vendredi 15 novembre 2019, un atelier de restitution de l’étude sur les déterminants de la réussite scolaire des adolescents dans la région du Centre.

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L’étude a été menée par l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) dans la période d’Avril à Mai 2019.
La population de Ouagadougou est caractérisée par une forte jeunesse de la tranche d’âge de 15 à 24 avec un taux de 33,5% de cette population, selon Jean François Kobiané, Maitre de conférence à l’ISSP.

L’ONG Asmae s’est donc intéressée à cette frange jeune pour mener une étude. Cette étude a été menée par l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) d’avril à mai 2019 et restituée ce vendredi 15 novembre 2019.

Asmae intervient dans le domaine de la protection et de l’éducation.

L’accompagnement de l’adolescence est, selon la représentante régionale d’Asmae pour le Burkina et le Mali, Vanessa Konaté l’une de leurs thématiques. «Nous souhaitons développer un projet avec nos partenaires de la société civile et les partenaires institutionnels pour améliorer la réussite et le maintien scolaire dans la région du Centre. Il s’agissait d’avoir des données probantes, des données significatives afin d’avoir une stratégie qui soit la plus appropriée pour avoir le plus grand impact », a-t-elle expliqué.

Selon Jean François Kobiané, cette étude donne beaucoup d’informations sur un certain nombre de problématiques auxquelles les jeunes font face. Et les liens possibles qu’il y a avec leurs réussites et qui doivent aider les acteurs impliqués dans l’accompagnement des adolescents à pouvoir mettre en place des politiques idoines qui puissent améliorer les niveaux de réussite scolaire.

Des analyses qualitatives et quantitatives ont été faites selon lui.

Il y a entre autres des facteurs au niveau familial et de l’environnement scolaire. « Les enfants dont les parents sont instruits ont plus de chance d’atteindre la classe de troisième que ceux dont les parents ne sont pas instruits ou ont un niveau d’éducation inférieur. Au niveau familial, plus le jeune a des manuels scolaires, plus il a des chances de réussir. Au niveau de l’environnement scolaire, ceux qui ont reçu des enseignements, des cours sur la santé sexuelle et reproductive ont plus de chance de réussir que ceux qui n’ont pas reçu ces enseignements », a-t-il indiqué.

Il ressort également de cette étude, selon Vanessa Konaté, que l’offre scolaire est très faible dans les zones non-loties. Elle affirme par ailleurs, que le niveau scolaire des filles et des garçons varie selon les classes. « On constate qu’il y a des différences dans la réussite et dans le maintien scolaire entre les filles et les garçons à différents niveaux. Au niveau post-primaire, les filles ont plus de réussite et au niveau secondaire, les filles ont moins de réussite », a-t-elle fait savoir.

L’étude est riche d’enseignements, selon Vanessa Konaté et va demander beaucoup d’efforts et de réflexions pour choisir les déterminants sur lesquels ils travailleront.

Eliette ZOUNGRANA (Stagiaire)
Burkina 24

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