Burkina : Pascal Zaïda donne de la voix

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Pascal Zaida se prononce sur la situation nationale.

Obstinément, le pouvoir MPP a engagé le pays dans une voie sans issue.  Alors qu’il est incapable de faire face à l’insécurité faite d’attaques terroristes récurrentes, alors qu’il a plongé le pays dans une grave crise sociale, alors que l’économie connait une morosité sans précédent, le voici désormais  en train d’expérimenter l’arbitraire en se fascisant.

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Et ce, dans l’optique de faire taire ou de faire disparaitre toute opposition. Le musèlement des libertés individuelles et collectives est désormais acté par le pouvoir MPP et ses alliés. Cette dérive autoritaire et dictatoriale a connu son paroxysme ces derniers jours avec la suspension pour une période de trois mois du Front patriotique pour le Renouveau (FPR) et de l’enlèvement suivi de la séquestration de l’activiste Naïm Touré. 

Ces deux mesures  caractéristiques d’un pouvoir fasciste ont été largement condamnés par l’opinion nationale et internationale tant elles sont indignes d’un Etat de droit.

L’enlèvement et la déportation de Naïm Touré sont révélateurs d’un Etat voyou digne des époques médiévales.  Par ce comportement, les masques des responsables du MPP commencent à tomber. Car, pour qui les connait, leur marque de fabrique a toujours été la brutalité. Naïm Touré est un citoyen burkinabè qui exerce son droit à la liberté d’expression. Il n’a jamais commis un délit au point de subir une interpellation humiliante et dégradante.

A moins que les auteurs et les commanditaires avaient d’autres desseins inavoués.  Si tel est le cas, nous mettons en garde le pouvoir du MPP contre toute atteinte à l’intégrité physique de l’activiste Naïm Touré et partant de tous les Burkinabè qui refusent et dénoncent cette gouvernance clanique, gaélique et de copination.

Autre mesure arbitraire est la suspension du FPR. Sur ce point, il faut admettre  que la légèreté des arguments ayant motivé le ministre de l’Administration territoriale à la suspension du parti achève de convaincre plus d’un de l’élan éditorial pris par le pouvoir et ses ouailles. En quoi demander  la démission d’un chef de l’Etat, incapable de faire face aux maux qui minent sa société, constitue-t-il un crime de lèse-majesté ?

Au demeurant l’appel à la démission d’un président sous plusieurs cieux est trop fréquent sans que les auteurs ne soient inquiétés d’un iota. A moins que l’autorité qui  a  pris la décision de suspendre le parti a été lui-même convaincu de la justesse des propos tenus par le président du FPR et que par peur que  d’autres voies n’emboitent le pas a vite fait de prendre une telle décision qui s’avère inique. De toute façon, ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on fera baisser la fièvre.  Seule une gouvernance vertueuse pourrait empêcher les appels à la démission du président.

Ainsi, au regard de tout ce qui précède, nous appelons le gouvernement à :

-lever sans délai la suspension du FPR

-procéder à l’interpellation de tous ceux qui, de près ou de loi, ont été associés à la funeste action de l’enlèvement et de la séquestration de Naïm Touré

-arrêter les menaces et les intimidations contre les leaders d’opinion

-veiller à la sécurité de tous les leaders d’opinion de plus en plus exposés à une milice à la solde du parti au pouvoir .

Pour la COP,

Pascal Zaida du Cadre d’Expression Démocratique (CED)

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