Afrique de l’Ouest : « NEVRAXE 2019 » pour apprendre à parer à une épidémie de méningite  

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Un exercice régional de gestion d’une épidémie de méningite en Afrique de l’Ouest a eu lieu à Ouagadougou. Dénommé « NEVRAXE », il s’est déroulé à l’Institut supérieur de protection civile (ISEPC) à Gounghin et a impliqué  le Burkina,  la Mauritanie, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Niger, la Guinée, le Togo, le Bénin et le Sénégal.

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Le projet transverse de protection civile en Afrique de l’Ouest d’appui aux services de protection civile à la prise en compte des victimes d’une grande catastrophe contribue au renforcement de la résilience des Etats de la bande sahélo-sahélienne face à la lutte antiterroriste ou d’une catastrophe.

Dans ce cadre, un exercice d’envergure régionale, dénommé « NEVRAXE 2019 », a eu lieu à l’Institut supérieur de protection civile à Gounghin  à Ouagadougou.  Neufs Etats sont impliqués. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du  Niger, du Sénégal et du Togo.

Cet exercice bénéficie du soutien de la France.  « Notre direction de la coopération de sécurité et de défense intervient depuis longtemps dans le domaine de la sécurité civile, parce les autorités des pays concernés ont besoin de soutien pour mieux organiser leur service de protection civile quel que soit le mode de fonctionnement qu’ils ont. Parce qu’aussi, on n’est tous pas à l’abri de catastrophe qu’elle soit naturelle, industrielle, technologique ou épidémiologique », a affirmé Luc Hallade, ambassade de France au Burkina Faso, à la clôture de l’exercice ce 28 novembre 2019.

Pour lui, il est important en tant que partenaire de pouvoir soutenir, de  mieux s’organiser et se préparer à répondre à une éventuelle attaque et de pouvoir être plus efficace.

« Belle réussite »

 « Il est tout naturel de mobiliser quelques moyens pour l’organisation de cet exercice et d’appuyer l’école. C’est une école à vocation régionale qui accueille les stagiaires en formation de 21 pays africains », a ajouté Luc Hallade.

A entendre le colonel Stanislas Rouquayrol, chargé spécial de la coopération pour la sécurité civile, c’est une « belle réussite ». « Tous les pays ont véritablement joué le jeu de ce scénario d’épidémie pour permettre de travailler certain nombre d’automatismes pour faire en sorte que la coordination puisse se faire au profit des populations », a-t-il expliqué.

Il a fait savoir que les préparations ont débuté depuis quatre mois et regroupent 23 stagiaires présents à l’ISEPC. « On est à peu près à 80 personnes qui ont joué pendant 48 heures sur cet exercice », a soutenu le colonel Stanislas Rouquayrol.

« C’est un exercice de sensibilisation, de préparation qui a consisté à mettre en place un centre régional de coordination pour gérer une éventuelle épidémie de méningite. Et le centre régional de coordination qui a été mis en place était constitué des unités de santé, de logistique, renseignement, de synthèse, de communication, d’entraide et des experts », a conclu Dr Issaka Yaméogo, médecin épidémiologiste.

Des attestations de reconnaissance ont été décernées aux stagiaires venus des 21 pays d’Afrique.

Aïna TOURE (stagiaire)

Burkina 24

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