Dossier Norbert Zongo :  «Les choses semblent marquer le pas au plan pénal «  (Zougmoré)

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Le 21e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo et de ses trois compagnons sera placé sous le thème « poursuivons avec détermination la lutte pour la vérité et la justice pour Norbert Zongo et ses compagnons et contre la remise en cause des droits et des espaces de libertés ». C’est ce qui a été annoncé ce mardi 03 décembre 2019 au cours d’une conférence de presse animée par les coordinations nationales du Collectif des organisations de masse et de la Coalition contre la vie  chère (CCVC).

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Extradition de François Compaoré


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Pour cette commémoration, les deux coordinations ont prévu des hommages à Norbert Zongo et à ses compagnons, à Flavien Nébié, Dabo Boukari, Cissé Fahadou, Balima Hala, aux victimes de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et de la résistance au putsch du 16 septembre 2015.

21 ans après les assassinats de Sapouy, le Collectif  et la CCVC trouvent que les choses avancent. « Depuis l’inculpation des trois éléments de l’ex-RSP (Régiment de sécurité présidentielle, NDLR) ainsi que l’avis favorable à l’extradition de François Compaoré émis le 05 décembre 2018 par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris, les choses semblent marquer le pas au plan pénal », a affirmé Chrysogone Zougmoré.

A en croire Me Prosper Farama, «il y a quelques jours, l’avocate de l’Etat burkinabè chargée du dossier était de passage à Ouagadougou. Je pense que le dossier est toujours en cours en France. Nous serons tenus au courant. Quand la programmation du dossier viendra, tout le monde pourra suivre ».

« C’est un dossier qui ne va se résoudre du jour au lendemain, prévient-il cependant. La résolution dépendra aussi de la mobilisation à l’intérieur du Burkina et de tous ceux qui sont épris de justice à travers le monde».

Tentatives

Au cours de cette conférence marquant le lancement des activités commémoratives de cet assassinat, les organisateurs ont donné leur avis sur la situation nationale. En effet, pour Chrysogone Zougmoré, « la gestion malheureuse de la situation sécuritaire a ouvert la voie à bien de dérives et pratiques négatives, notamment des exécutions sommaires et extrajudiciaires suscitées et alimentées par une stigmatisation à outrance de certaines communautés, des enlèvements, tentatives d’enlèvements et d’assassinats… ».

Selon Me Farama, le gouvernement actuel est « incapable et irresponsable », au regard des sorties médiatiques de certains ministres. C’est pourquoi, selon lui, il faut « remettre le pouvoir » lorsqu’on n’est plus capable.

Les coordinations ont ainsi lancé un appel à l’ensemble de leurs composantes, à la jeunesse et au « peuple insurgé et résistant du Burkina », à faire des activités du 13 décembre 2019, un succès dans la lutte contre l’impunité. Car pour eux, « la mort de de Norbert Zongo aujourd’hui est un appel au sursaut national »

Alice Suglimani THIOMBIANO

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