Burkina : Des journalistes renforcent leurs capacité en matière d’éducation non formelle

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La commémoration de la journée internationale de l’alphabétisation aura lieu le jeudi 06 décembre 2019 à Ouagadougou. En prélude de cette journée, la direction générale de l’Education Non Formelle (ENF), avec l’appui de la fondation Karanta, a  initié ce 05 décembre 2019 une journée d’échange pour le renforcement des capacités des journalistes en matière d’éducation non formelle.

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Des journalistes ont bénéficié d’une session d’échange ce jeudi 5 décembre 2019. Plusieurs communications, sur le contexte international de l’Education Non Formelle (ENF), le décret portant organisation de l’ENF au Burkina et de la présentation du  Programme d’Alphabétisation de Formation en Faveur des Adolescents, des Jeunes et Adultes (PAFAJA), leur ont été livrées.

« 7500 millions d’adultes sont analphabètes, 100 millions d’enfants sont non scolarisés, 2/3 de ces personnes sont des femmes et 102 millions d’entre elles ont entre 15 et 24 ans (…) ». C’est ce qui ressort du contexte international de l’éducation non formelle, présenté par Hamado Kafando, Inspecteur, de l’enseignement du premier degré.

Au niveau national, le contexte de l’ENF n’est pas reluisant non plus. Après une quinzaine d’années de mise en œuvre de la stratégie du faire-faire, les Centres d’Education de Base Non Formelle(CEBNF), les formules actuelles, les Centres Permanents d’Alphabétisation et de Formation(CPAF), ne semblent pas très efficaces pour permettre d’atteindre l’objectif de l’EPT (Education Pour Tous).

 1%  du budget du ministère de l’éducation est alloué à ce secteur

 En 2014, l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), a estimé à 4,5% seulement la contribution des langues nationales à la constitution du taux d’alphabétisation.  Trois millions d’enfants sont hors du système éducatif.

Par ailleurs, le Directeur Général  de l’ENF, Kirassai Zio ainsi que les communicateurs de cette session, notent une certaine réticence des Etats à soutenir l’éducation non formelle. La preuve, disent-ils, est que « 1% » du budget du ministère de l’éducation est alloué à ce secteur.

Le Programme d’Alphabétisation de Formation en Faveur des Adolescents, des Jeunes et Adultes (PAFAJA), qui s’étendra de 2019 à 2024, semble être le remède aux maux évoqués ci-dessus.

D’un coût de 54 milliards dé F CFA, le PAFAJA  participe de la volonté du Gouvernement d’apporter aux populations une offre d’éducation non formelle conforme à leurs attentes et orientée vers le développement économique et sociale du Burkina Faso.

Il aura comme résultats, d’avoir  80%  de la population concernée alphabétisé, d’ouvrir 1000 CEBNF et 30 000 CPAF, d’inscrire 30 000 adolescents et 900 000 adultes, de renforcer les capacités et les compétences des alphabétisés dans leurs domaines d’activités économiques.

La session d’échange s’est close par la remise d’attestions à une vingtaine de journalistes.

Irmine KINDA

Burkina24

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