Burkina : L’éducation pour tous prônée et célébrée

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Ce vendredi 6 décembre 2019, le ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) a célébré en différé, la journée internationale de l’alphabétisation. Cette journée a été instituée par l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et est célébrée le 8 septembre de chaque année. Le MENAPLN a procédé par la même occasion au lancement officiel du Programme alphabétisation formation des adolescents, des jeunes et des adultes (PAFAJA).

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Aucun pays ne peut prétendre au développement si la majorité de la population est analphabète, selon le ministre en charge de l’éducation Stanislas Ouaro représenté par son directeur de cabinet Adama Bologo. Conscient de ce fait, l’UNESCO a consacré le 8 septembre de chaque année, pour célébrer l’alphabétisation. Cette année, la journée est placée sous le thème « Alphabétisation et multilinguisme ».

Le Programme alphabétisation formation des adolescents, des jeunes et des adultes (PAFAJA) a également été lancé officiellement, pour la période 2020-2024. Dans ce programme, des activités sont prévues, notamment la formation des jeunes, des adolescents et des adultes, selon le directeur de cabinet du ministre de l’éducation.

« Nous ne pouvons pas aller à l’éducation pour tous si nous n’avons pas pris à la fois l’éducation formelle et l’éducation non formelle. C’est un défi pour nous de promouvoir l’éducation non formelle si nous voulons que tous les enfants, tous les adolescents, tous les jeunes et tous les adultes aient droit à une éducation inclusive de qualité », a-t-il fait savoir.

Les langues nationales bientôt officialisées ?

Claire Nikiema, néo alphabétisée, a bénéficié de la part du ministère en charge de l’éducation, d’une formation théorique et d’une formation dans la fabrication de savon et ce, grâce à l’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES), a-t-elle dit. Aujourd’hui, elle gagne bien sa vie.

Pour Adama Bologo, il n’est pas exclu que les langues nationales soient officialisées. « Ce n’est pas fermé qu’un jour, nos langues nationales aillent vers une certaine officialisation pour leur donner plus de valeurs, parce que l’officialisation pour nous, ça va permettre qu’on puisse les utiliser dans le système éducatif mais surtout dans l’administration et dans un certain nombre de secteurs comme la justice », a-t-il indiqué.

Pour une cohésion, il faut, selon le directeur général de l’éducation non formelle, Kirassai Zio, travailler à valoriser et à promouvoir toutes les langues du Burkina Faso. « Si nous ne travaillons pas à ça, il y aura des langues qui vont disparaître », a-t-il dit.

Selon des statistiques diffusées par les Nations Unies en 2019, 617 millions d’enfants et d’adolescents n’ont pas la maîtrise minimale de la lecture et des mathématiques. 750 millions d’adultes sont analphabètes dont les 2 tiers sont des femmes. 265 millions d’enfants sont non scolarisés dont 22% sont en âge d’aller à l’école primaire.

Eliette ZOUNGRANA (Stagiaire)

Burkina 24

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