Convention de 2005 de l’UNESCO : Le Burkina, « bon élève »

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Dans le cadre de l’élaboration du 3e rapport quadriennal du Burkina sur la convention de 2005 de l’UNESCO portant protection et promotion des diversités culturelles, une rencontre nationale multipartite s’est tenue ce jeudi 9 janvier 2020 à la mairie de Ouagadougou afin de susciter l’adhésion de toutes les parties prenantes au processus d’élaboration.

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La convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion des diversités culturelles est la résultante de la lutte des Etats et des organisations de la société civile pour la reconnaissance de la culture comme moyen de développement durable.

La ratification de la convention de 2005 de l’Unesco reconnait le droit des Etats de prendre des mesures pour protéger et promouvoir la diversité des expressions  culturelles et impose des obligations aux parties tant au niveau national qu’international.

La production des rapports quadriennaux témoigne du respect des engagements pris par les Etats pour la mise en œuvre de la convention. Le Burkina Faso est bon élève « en la matière en soumettant à temps ses rapports ».

« Il devient impérieux, pour nous  de consolider cette belle image dont nous jouissons auprès de l’UNESCO », dit Abdoul Karim Sango, ministre de la culture qui a présidé l’ouverture de l’atelier.

C’est dans cette lancée que les acteurs s’accordent déjà les violons pour l’élaboration du 3e rapport à soumettre à l’Unesco le 30 avril 2020 au plus tard.

Une équipe chargée de l’élaboration a été installée et a bénéficié d’un renforcement de capacité du 4 au 7 décembre 2019 à Bobo-Dioulasso.

Le travail implique une collecte d’information, de données statistiques et d’identification de bonnes pratiques sur les politiques et mesures à la mise en œuvre significative de la convention. D’où la consultation nationale avec toutes les parties prenantes issues d’une dizaine de ministères et dont le but est de les informer et de solliciter leur appui à cette opération.

« Nous ne pouvons pas aller dans les ministères pour recueillir des informations sans que les premiers responsables de ces ministères ne soient au courant. C’est pour quoi on les a réunis ici avec les acteurs du privé pour les informer qu’une équipe a été mise en place et que cette équipe va se rendre dans les institutions pour recueillir des informations », explique le secrétaire général du ministère de la culture, Lassina Simporé.

L’exercice du 3e rapport permettra d’établir d’une part le bilan de de la mise en œuvre de la convention de 2005 à travers les politiques publiques du Burkina Faso et d’indiquer la contribution du secteur culturel aux Objectifs de Développement Durable et d’autre part de dresser un rapport sur les initiatives prises par la société civile à cet effet.

Revelyn SOME

Burkina24

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