Festival de danse : Le 8e FIDO prévu du 25 janvier au 1er février 2020

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La 8e édition du Festival international de danse de Ouagadougou (FIDO) se tiendra du 25 janvier au 1er février 2020. En prélude à cette édition, le comité d’organisation a dévoilé les grands axes de l’évènement ce samedi 18 janvier 2020 à Ouagadougou. 

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FIDO est un festival annuel dédié à la danse sur toutes ses formes qui se tient depuis 2013. Depuis 7 ans, donc, le festival attire plus de 5 000 spectateurs en une semaine. A jour J-7 de la 8e édition, les organisateurs ont annoncé les grands axes de celle de 2020.

Pour la directrice artistique du FIDO, Irène Tassembédo, ce festival entend promouvoir une danse d’expression plurielle, développer un espace de rencontre, de création, de transmission, de partage et de métissage de cultures, des formes et des techniques dans le champ de la danse. 

La stigmatisation

Au cours de la présente édition, c’est une vingtaine de compagnies de danse venant du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de l’Italie, de la France, de la Slovénie, des USA et du Burkina Faso qui sont attendues. 

Durant une semaine, les spectacles se reproduiront à l’institut français de Ouagadougou et au CITO. Chaque soir, à l’issue des spectacles, des concerts live sont prévus au « grin des arts vivants » au quartier Cissin. Selon la promotrice, l’innovation de cette année, c’est la case à danse. Ce sont des représentations de 3 à 5 minutes dans une case devant 5 spectateurs. Le thème de cette 8e édition met l’accent sur la lutte contre la stigmatisation.

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« La stigmatisation conduit à l’exclusion des personnes jugées différentes de la norme majoritaire par un groupe social. Elle provient en général d’une méconnaissance et de préjugés concernant ces individus stigmatisés. Au Burkina Faso, de nombreuses personnes sont stigmatisées. Il s’agit, entre autres, des personnes qui souffrent de maladies graves, des albinos, des personnes vivant avec un handicap. Aussi, ceux appartenant à la communauté qu’on considère comme alliée des terroristes et celles qui ont des orientations sexuelles différentes », a indiqué Irène Tassembédo.

A l’écouter, les autres pays stigmatisent le Burkina Faso et le déconseille aux étrangers. « Ce que nous voulons démontrer à travers l’expression artistique, c’est que la stigmatisation est un poison qui peut reculer. Si nous y travaillons avec volonté. Lutter contre la stigmatisation est aujourd’hui notre devoir. C’est considérer ces personnes différentes comme nos frères et sœurs. Respecter ce qu’ils sont et de ne pas juger », a déclaré la directrice artistique du FIDO.

Jules César KABORE

Burkina 24

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