COP 25 : Le ministre Nestor Batio Bassière juge les résultats « insatisfaisants »

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« Une conférence jugée insatisfaisante ». C’est ce qui ressort de l’analyse de bon nombre de participants à la COP25 qui s’est tenue du 2 au 15 décembre 2019 à Madrid en Espagne. Le ministre  burkinabè de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Nestor Batio Bassière, fait partie de ces participants. Pour un souci de redevabilité, ce dernier a dressé le bilan de la COP25 ce 20 janvier 2020 à Ouagadougou.

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La COP25 aura brillé pour avoir « battu les records de la conférence la plus longue de l’histoire du processus de négociation internationale sur les changements climatiques. Elle aura réussi à se classer parmi les conférences jugées insatisfaites », a noté, d’emblée, le ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Nestor Batio Bassière.

A ce rendez-vous, plusieurs discussions ont eu lieu. Des points d’achoppements ont été relevés. Il s’agit entre autres du taux de la taxe à prélever sur le marché carbone pour financer des projets d’adaptation aux changements climatiques; le manque de transparence dans la gestion des certificats de réduction des émissions des gaz à effet de serre; et le respect de l’intégrité environnemental.

La cause de ces désaccords, le ministre de l’environnement et le chargé de mission, Mamadou Honadia ont laissé entendre qu’elles sont d’ordre économique et politique.

« En matière de pertes et préjudices liés aux impacts des changements climatiques, les pays développés s’opposent toujours à ce que les pertes et préjudices subis par les pays les moins avancés soient prises en charge par le fonds vert climat; cette question est renvoyée à la COP26 », a déploré le ministre de l’environnement.

Honadia : Tant que les économies de ces pays risquent de prendre un coup, l’environnement sera relégué au second plan

Mamadou Honadia a indiqué que  la question des changements climatique est un business international. « Tant que les économies de ces pays risquent de prendre un coup, l’environnement sera relégué au second plan », a-t-il déclaré. 

« D’ici l’an 2030, vous aller vivre des impacts pas possibles. Ce n’est pas pour faire peur aux gens, mais c’est pour que chacun puisse prendre conscience de ce qui va arriver. Les scientifiques l’ont dit, à partir de 2020, si les pays (NDLR les pays développés) ne prennent pas des engagements pour réduire leurs émissions, ça ne sera pas simple à partir de 2030, (…). Nous ne sommes pas les principaux pollueurs. Même si nous devons contribuer, les principaux pollueurs doivent faire quelque chose par rapport aux engagements. Nous ne quémandons pas. Ce sont des obligations qui sont dans les textes de la convention. Il faut qu’ils respectent » ( Mamadou Honadia)

La 25ème conférence des partis (COP25) a mobilisé 22.354 participants, dont 11.414 fonctionnaires publics, 8.775 représentants des organes et agences des Nations Unies, des organisations intergouvernementales et des organisations de la société civile, ainsi que 2.165 représentants des médias.

Le ministre de l’environnement a fait savoir que la participation du Burkina Faso à la COP25 sur les changements climatiques a été bonne; même si les résultats issus des négociations techniques restent insuffisants.

Irmine KINDA et Madina TOE (Stagiaire)

Burkina24

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