Sommet de l’UA : Les chefs d’Etat réitérent leur volonté pour une Afrique plus pacifiée

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Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Union africaine (UA) sont réunis pendant 48 heures de ce dimanche 09 au lundi 10 février 2020 à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. Ils espèrent être plus actifs sur les champs de médiation des nombreux conflits armés qui déchirent le continent africain.

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Le thème « Faire taire les armes » a été retenu pour ce sommet annuel de l’organisation panafricaine ce dimanche. Le constat partagé de tous est l’échec de l’engagement pris par l’UA en 2013 de « mettre un terme à toutes les guerres en Afrique d’ici à 2020 ».

Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki, récemment avait dressé un portrait peu flatteur de la situation du continent rappelant “la complexité de la problématique sécuritaire en Afrique”, du Sahel à la Somalie depuis 2013. Les problématiques sont diverses, allant du terrorisme aux contestations post-électorales.

Pour Moussa Faki, il s’agit désormais de « nous questionner sur les causes profondes” des conflits, et y apporter “des solutions innovantes qui relativisent la solution militaire en l’assortissant de mesures relevant d’autres registres, notamment le développement ».

Les conflits en Afrique reviennent alors au cœur des débats à l’UA après avoir accordé des sommets notamment à la mise en place de la Zone de libre-échange continentale.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, succédant à l’Egyptien Abdel Fattah al-Sissi à la tête de l’UA pour un an, a reconnu fin janvier 2020 l’ampleur de la tâche qui attend l’UA faisant allusion aux nombreux conflits qui freinent le développement du continent. Naledi Pandor, chef de la diplomatie sud-africaine, a indiqué que l’UA « doit être plus proactive » dans sa réponse aux conflits, au lieu de laisser cette tâche à des acteurs extérieurs. « Nous devons réagir plus vite », a-t-elle recommandé.

L’UA est toutefois tenaillée par les dissensions internes et le financement insuffisant des missions de maintien de la paix. Sur la question de la crise Libyenne, un dossier géré principalement par l’ONU, l’UA, au travers d’une porte-parole de Moussa Faki, s’est dite “systématiquement (…) ignorée”.

En réponse, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, présent à Addis Abeba, a déclaré comprendre la “frustration” de l’UA, et s’est si tu favorable à donner un rôle plus important à l’organisation panafricaine dans le règlement de ce conflit. A cet effet, il a promis de soutenir l’initiative d’un forum de réconciliation organisé par le comité de l’UA sur la Libye au Congo.

« L’UA a la volonté et la capacité de monter le genre de missions de contre-terrorisme et de maintien de la paix régulièrement nécessaires pour aider à stabiliser des pays africains », a publié ce vendredi 7 Février 2020, l’International Crisis Group (ICG) dans un rapport. Selon cette organisation, l’UA devrait inclure dans ses priorités la finalisation d’un accord avec l’ONU afin que celle-ci finance à hauteur de 75 % ses missions de maintien de la paix approuvées par le Conseil de sécurité de l’ONU.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : Africanews

 

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