Bisbille entre Police municipale et le Maire : Armand Béouindé explique

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Le samedi 15 février 2020, le Collectif des policiers municipaux du Burkina (COPM/B) a animé un point de presse. Les policiers ont  accusé le Maire de Ouagadougou de « maltraitance » envers eux notamment dans la reconstitution des carrières. Ce mardi 18 février 2020, le Maire Armand Béouindé, s’est expliqué.

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Les policiers municipaux accusent le Maire de Ouagadougou, Armand Béouindé, de laxisme dans la gestion de leur carrière. Ils estiment que depuis 1995, la police municipale ne dispose pas de plan de carrière clair. Le Président de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) et bourgmestre de la capitale a laissé entendre que c’est une mauvaise lecture.

« Le problème qu’ils (policiers municipaux) posent est un problème qui ne peut pas être résolu par les collectivités territoriales. Je leur ai répété cela. C’est un problème de reclassement. C’est l’Etat seul qui peut signer un décret. Il n’appartient pas à un Maire de signer un décret pour reclasser un agent. Alors que, ce qu’il nous demande, c’est de reclasser les anciens agents pour qu’ils soient au même niveau de traitement que les nouveaux agents qui sont recrutés. La loi dit que les reclassements ne sont pas possibles. La seule manière d’avancer dans un corps de l’Etat c’est de faire un concours professionnel », a précisé Armand Béouindé.

« C’est un cri de cœur qu’ils lancent mais, ils ne tapent pas à la bonne porte »

Il a rappelé que chaque année des concours professionnels sont organisés à l’endroit des agents qui remplissent les conditions. Par contre, il a déploré que beaucoup d’agents soient frappés par la limite d’âge et ne puissent pas passer les concours professionnels.

« C’est une question de gestion de carrière. Maintenant prendre ce tort mettre sur les  collectivités territoriales et faire croire que c’est l’AMBF qui bloque. Non, ce n’est pas la vérité. La vérité est qu’aujourd’hui l’Etat est en train de faire une relecture du statut du policier municipal. Pour le Syndicat des policiers municipaux, c’est que les collectivités territoriales arrêtent  de recruter jusqu’à ce que cette relecture se fasse. Ce qui n’est pas possible pour la simple raison que nous avons des besoins. Nous avons des besoins en sécurité et nous ne pouvons pas ne pas recruter sous l’ancien statut. Si le nouveau statut venait à voir le jour l’Etat trouvera le mécanisme nécessaire pour pouvoir adapter ce nouveau statut aux policiers. C’est un cri de cœur qu’ils lancent mais, ils ne tapent pas à la bonne porte. La bonne porte c’est le gouvernement », a indiqué Armand Béouindé.

Jules César KABORE

Burkina 24

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