Application de l’IUTS : « On va faire des frappes chirurgicales précises et stratégiques » (Bassolma Bazié)

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Les esprits ont commencé à s’échauffer dans le monde du travail suite à l’application effective de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) sur les primes et indemnités des fonctionnaires du public. Ce mercredi 26 février 2020, les syndicats du public et du parapublic ont tenu une Assemblée Générale sur la question du prélèvement de l’IUTS sur les primes et indemnités à la Bourse du Travail de Ouaga. Les syndicats qui annoncent une série d’actions dans les jours à venir exigent du gouvernement l’annulation pure et simple de l’IUTS sur les primes et indemnités des agents du public et du privé.

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Les syndicats sont vent debout contre l’application de l’IUTS sur les primes et indemnités, opérée à partir de ce mois de février 2020 sur les agents du public. Et pour marquer leur désaccord suite à ce prélèvement, ils n’y vont pas du dos de la cuillère. Le Secrétaire Général de la CGT-B Bassolma Bazié, a invité les mouvements et structures syndicales à entrer immédiatement en actions.

« Je félicite l’ensemble des camarades et des structures qui ont déjà commencé un certain nombre d’actions et j’invite ceux qui n’ont pas encore commencé de les commencer dès demain matin. Dès demain matin toutes les structures sont invitées à faire des ‘’frappes stratégiques’’ » a déclaré celui que l’on appelle affectueusement dans le milieu syndical, ‘’ le Général ’’.

La plateforme revendicative des syndicats est  articulée en cinq points :

-L’arrêt des mesures de baisse du pouvoir d’achat et l’amélioration de celui-ci en rapport avec le coût de la vie (la satisfaction de ce premier point passe par la suppression de l’IUTS sur les primes et indemnités  des travailleurs du public, du parapublic et du privé, le remboursement des coupures opérées sur la base de la loi de finance 2020….) ;

-Arrêt des atteintes des libertés démocratiques et syndicales ;

-Arrêt du pillage des ressources nationales ;

-Garantie du droit à la sécurité des populations ;

-Respect et mise en œuvre des différents engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des organisations des travailleurs.

Selon le Secrétaire général de la CGT-B, la revendication est claire : l’annulation de l’IUTS sur les primes et indemnités de tous les travailleurs qu’ils soient du privé ou du public. Bassolma Bazié considère le fait de généraliser l’IUTS comme un test pour passer aux autres mesures parmi lesquelles la remise à plat des salaires.

« En attendant d’atteindre un autre palier et prendre en compte le fait qu’on ne veut même plus entendre parler d’IUTS sur les bulletins, nous sommes à l’étape de dire qu’il faut considérer la revendication primaire qui est l’annulation de l’IUTS sur les primes et indemnités de l’ensemble de travailleurs et le remboursement immédiat des coupures faites », martèle-t-il.

Sur la question, les syndicats ferment même la porte à la négociation. Aux dires de Bassolma Bazié, il n’y aura pas de négociation sans que leurs revendications aient été mises en œuvre. « Pour aller s’asseoir, confie-t-il, il faut qu’on ait la preuve que les coupures ont été restituées et l’IUTS sur les primes et indemnités est annulé ».

Une série de mesures sont déjà annoncées au nombre desquelles, une marche-meeting sur l’ensemble du territoire national le samedi 7 mars 2020, suivie d’une grève générale de 4 jours allant du lundi 16 au vendredi 20 mars 2020 et une marche-meeting sur l’ensemble du territoire national le mardi 17 mars 2020.

Maxime KABORE

Burkina24

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