Niger : 8 soldats tués dans une attaque et la « quasi-totalité des assaillants neutralisée »

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La radio publique a annoncé ce lundi 09 Mars soir le bilan de l’attaque d’une position de l’armée nigérienne à Chetima Wangou dans le Sud-Est du Niger à la frontière avec le Nigeria par des terroristes appartenant à Boko Haram. Ce sont au total 8 morts et 3 disparus dénombrés.

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Le 7 mars aux environs de 16h25, le poste militaire de reconnaissance de Chétima Wangou dans la région de Diffa a été attaqué par des éléments de Boko Haram à bord d’une vingtaine de véhicules lourdement armés. Le bilan provisoire est le suivant: côté amis: huit morts, huit blessés, trois portés disparus. Côté ennemi: la quasi-totalité des assaillants a été neutralisée”, a indiqué le communiqué lu dans la soirée de ce lundi 09 mars 2020 à la radio nationale nigérienne.

En plus des pertes occasionnées par la riposte des éléments attaqués, la Force d’intervention rapide ayant engagé poursuite a, après trois accrochages successifs, récupéré un véhicule et détruit un autre. Les autres véhicules (des assaillants) ayant réussi à traverser la frontière (nigériane) ont été presque tous neutralisés par les frappes de l’aviation de la Force multinationale mixte (Niger, Nigeria, Tchad, Cameroun)”, poursuit le communiqué.

Bien avant la publication de cette note, des sources locales avaient annoncé le dimanche 08 Mars une attaque ayant fait de nombreux blessés dans le camp de l’armée. Ils avaient tous été transférés à l’hôpital de Diffa.

Cette attaque vient mettre fin à une accalmie datant de fin 2019 dans la région de Diffa régulièrement la cible depuis 2015 des islamistes de Boko Haram. « L’étiage partiel » des eaux de la Komadougou (rivière frontière entre le Niger et le Nigeria), qui empêchent habituellement les incursions des terroristes aurait favorisé cette nouvelle attaque dans cette partie du Niger.

Cette même position de Chétima Wangou, un petit village dans la commune de Chétimari, à 25 km au sud-ouest de la ville de Diffa (capitale régionale), avait été attaquée en février 2019 et avait causé la mort de sept soldats nigériens. Cette commune est également proche de la ville nigériane de Damasak, prise en 2015 à l’armée nigériane par les combattants de Boko Haram, avant d‘être reconquise par des soldats du Tchad et du Niger.

Avec la présence de 120.000 réfugiés nigérians, la région de Diffa est devenue un vaste camp de réfugiés fuyant les exactions de Boko Haram.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Burkina24
Source ; Africanews

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