Burkina : Le FAARF améliore ses procédures d’octroi de crédit

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Dans l’optique d’améliorer ses procédures d’octroi des crédits, le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) a entrepris des innovations. Ainsi, l’UNCDF, l’agence des Nations Unies en charge de l’inclusion financière, en partenariat avec le Luxembourg, a mis en place de nouveaux outils. Ce vendredi 13 mars 2020 à Ouagadougou, ces outils ont été remis au Fonds.

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Pour une prise en compte des spécificités des femmes, le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) compte revoir ses procédures d’octroi des crédits et les méthodes de travail. Il s’agit d’alléger les procédures et les délais de traitement des dossiers de demande de crédit.

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«  Le FAARF a entamé plusieurs innovations en vue de mieux répondre au besoin de la gent féminine. C’est dans ce cadre que nous avons voulu revoir nos procédures de crédit pour mieux répondre rapidement aux besoins de financement des femmes. Depuis que nous avons augmenté les montants alloués aux femmes, nous avons vu une recrudescence des demandes. Nous avons beaucoup de demandes. Il était  important de revoir notre manière d’octroyer les crédits », a fait savoir la directrice générale du FAARF, Dorcas Tiendrébéogo.

A l’écouter, avec cette innovation, les délais de traitement qui étaient en moyenne d’un semestre pourraient se réaliser en moins d’un mois. Pour cette innovation, le fonds a bénéficié de l’accompagnement technique de l’UNCDF et du financement du Grand-Duché de Luxembourg. Dorcas Tiendrébéogo a rappelé qu’en 2019, c’est plus de 11 milliards de FCFA qui ont été octroyés à 163 162 femmes.

Remises des outils pour améliorer le processus d'octroi de crédit
Remise des outils pour améliorer le processus d’octroi de crédit

Le Burkina Faso présente un faible taux d’inclusion financière. Selon une étude de l’UNCDF, l’agence des Nations Unies en charge de l’inclusion financière, en 2016 le Burkina Faso présentait un taux de 18%.

« Cette situation pourrait s’améliorer avec la promotion des innovations financières digitales, véhicules d’accélérations de l’inclusion financière, des couches vulnérables notamment les femmes, les jeunes et les PME », a indiqué le responsable pays UNCDF, Hermann Messan. En plus d’appuyer le FAARF, il a laissé entendre qu’une série d’actions sont en vue, notamment le renforcement de capacité et l’expérimentation des solutions digitales.

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Cette innovation dans le processus d’amélioration d’octroi du FAARF a été possible grâce au financement du Grand-Duché de Luxembourg. « Un de nos mots d’ordre de notre engagement est d’appuyer l’autonomisation de la population. Si on veut appuyer la population, on ne peut pas ne pas prendre en compte la moitié de la population. Depuis plusieurs années, tous nos engagements essayent de prendre la dimension genre », a insisté le chargé d’affaires du Grand-Duché du Luxembourg au Burkina Faso, Joseph Senninger.

En rappel, le FAARF, créé en 1990, est la structure nationale chargée d’octroyer des crédits pour l’autonomisation financière des femmes à travers des activités génératrices de revenus.

 Jules César KABORE

Burkina 24

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