Route Kongoussi-Djibo : Une mission d’information chez le ministre des infrastructures

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Sous l’initiative du député Ousseni Tamboura, des représentants de la société civile du Soum en l’occurrence l’Initiative pour le Soum, ont eu une séance de travail le vendredi 24 Avril 2020, avec le  ministre des infrastructures, Eric Bougouma. Lors de cette rencontre à laquelle était présent le préfet de la province du Soum au titre des autorités administratives locales, il a été question d’aborder le très sensible sujet de la construction de la route Kongoussi-Djibo.

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« Notre objectif était d’avoir des éléments d’explications sur cette route dont la construction revêt une importance capitale pour la province » a indiqué Hamadoun Dicko, membre de l’Initiative pour le Soum, avant d’ajouter être satisfait du fait de « la disponibilité des autorités et des réponses apportées » à la principale préoccupation du jour.

Les travaux de la route Kongoussi-Djibo, longue de 96 km ont été lancés en Octobre 2016 par le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, a rappelé le député de la province Ousseni Tamboura, précisant qu’ils devaient s’exécuter en deux lots. Le premier lot, Kongoussi-Yargo, long 16km est achevé et le second lot, Yargo-Djibo est exécuté à 68% mais ne peut se poursuivre du fait de l’insécurité, a rapporté le député Tamboura au terme de cette séance de travail.

Entouré de plusieurs de ses collaborateurs, le ministre des infrastructures, Eric Bougouma, a indiqué que son département, tout au long de l’année 2019 et même depuis le début de l’année, a travaillé de concert avec les premiers responsables de la sécurité et le principal bailleur de fonds qu’est la Banque Africaine de Développement (BAD), pour trouver une solution. Le ministre Bougouma a par ailleurs rassuré de la disponibilité du bailleur à accompagner l’Etat burkinabè dans « toute initiative visant l’évolution du chantier ».

Il faut rappeler que c’est depuis le 1er Novembre 2018, que l’ensemble des entreprises intervenant sur le chantier, ont, au regard de l’exacerbation de la situation sécuritaire, décidé de suspendre les travaux. Dans un contexte où la contribution de la population est fortement attendue pour régler le problème sécuritaire afin de relancer les chantiers du développement, plus d’un observateur espérait une reprise rapide des travaux.

Aussi, au cours de cette rencontre, l’ensemble des participants sont-ils tombés d’accord sur la nécessité d’une plus grande implication de la population de la province, dans la recherche des solutions surtout au problème sécuritaire.

«  Sans un retour à la sécurité, aucune entreprise ne prendra le risque de réaliser des travaux dans la zone », a expliqué le député Tamboura, convaincu qu’une forte implication des fils et filles de la province permettra de venir à bout de la crise sécuritaire.

En rappel, la province du Soum est entrée dans le cycle du terrorisme depuis l’attaque du détachement militaire de Nassoumbou en décembre 2016. Une attaque qui a été revendiquée par le groupe Ansaroul Islam de Malam Dicko.

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