Covid-19 au Burkina Faso : « Nous devons redoubler de vigilance » (Christophe Dabiré)

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Le comité national de gestion de la pandémie du Covid-19 s’est réuni ce lundi 11 mai 2020 dans le cadre de sa deuxième session sous l’égide du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

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Lundi 9 mars 2020, le Burkina Faso enregistrait ses deux premiers cas de covid-19. A la date du 9 mai 2020, le pays compte 751 cas confirmés dont 577 guérisons, 49 décès et 125 personnes sous traitement. Deux mois après, le comité national de lutte a tenu ce lundi 11 mai 2020 sa seconde session sous la direction du Premier ministre.

Selon le chef du gouvernement, la crise sanitaire que traverse le Burkina depuis mars 2020, commande des membres de ce comité un travail constant de veille, de suivi et d’évaluation des activités pour être en phase, avec l’évolution de la pandémie.

Redoubler de prudence…

« Si cette instance tient présentement sa seconde session depuis le déclenchement de la maladie, cela ne signifie pas que nous avons observé des moments de vacances ou d’inaction. Loin s’en faut, nous avons plutôt constaté avec beaucoup de satisfaction l’engagement au quotidien de chacun de vous dans cette lutte », a dit Christophe Joseph Marie Dabiré.

« Cet engagement individuel et collectif aura contribué à faciliter la prise des décisions, à l’effet de faire reculer la psychose et renaître l’espoir au sein de la population. C’est pourquoi je voudrais d’ores et déjà vous traduire tous mes encouragements et mes remerciements pour cet effort combien appréciable », a-t-il ajouté.

Il a invité les uns et les autres à redoubler de prudence, nonobstant les résultats enregistrés jusqu’ici. « Mais c’est aussi le lieu pour moi de rappeler que, même si nous avons constaté des indices d’une embellie, rien n’est encore gagné. Mieux, nous devons redoubler de vigilance, et de renforcer les actions pour sortir notre pays de cette situation difficile », a-t-il conseillé.

Des actions urgentes à prendre…

Le chef du gouvernement burkinabè a expliqué que ce comité a été restructuré récemment vu les urgences qu’il a à sa gestion. « Aujourd’hui ce comité a été mis en place avec un secrétariat exécutif qui va servir d’interface entre le président du comité et les départements ministériels et également les régions.

Parce que comme vous le savez, le comité national de gestion de la crise aura des comités sectoriels dans un certain nombre de départements ministériels pour traiter des questions spécifiques et des comités régionaux pour travailler sur le terrain dans la prise en charge de la maladie du coronavirus », a-t-il expliqué.

Christophe Joseph Marie Dabiré a également indiqué que la rencontre de ce 11 mai 2020 a été axée sur la feuille de route, mais aussi sur les actions urgentes à prendre. « La première action urgente à prendre c’est d’élaborer d’un plan global qui fasse la situation de la maladie des principales orientations. Et surtout la situation de la mobilisation des ressources en faisant apparaître le cap qu’il faut prendre avec les partenaires techniques et financiers », a-t-il signifié.

« La maladie est une réalité dans notre pays »

Le comité a appelé le ministère de la santé à revoir le plan de riposte qui a été adopté par le gouvernement en conseil des ministres. « Il s’agit d’améliorer ce plan de riposte. Comme vous le savez, nous l’avons adopté à un moment donné. La situation a évolué entre temps. Il faut aujourd’hui adapter ce plan à la situation actuelle et voir dans quelle direction on peut aller dans les semaines et les mois à venir », a renchéri le Premier ministre.

Le comité a décidé d’adapter le plan de communication aux réalités des populations. « Le président du Faso a décidé d’alléger les mesures relatives à la restriction des libertés en faisant en sorte que le système économique puisse repartir. Mais tout le monde s’attend à ce qu’avec ces libéralisations liées à la réouverture des marchés, à la libéralisation des transports, à la levée de la quarantaine que la maladie puisse rebondir au niveau du Burkina Faso. 

Donc nous avons dit qu’il était important d’ajuster notre plan de communication pour faire en sorte que les messages qui vont être passés fassent en sorte que les populations adhèrent à l’idée selon laquelle la maladie est une réalité dans notre pays. Et cette population doit adopter les bonnes pratique en matière de gestes barrières pour éviter que la maladie ne puisse repartir », a-t-il terminé.

Ce comité a, entre autres, pour attributions l’élaboration du plan d’action de lutte contre l’épidémie de Covid-19, la coordination de  la mise en œuvre du plan d’action, de l’appui des partenaires dans la lutte contre cette crise  et enfin de donner les orientations sectorielles nécessaires à la gestion efficiente de l’ensemble des paramètres de la crise.

Willy SAGBE (Stagiaire)

Burkina 24

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