Burkina : Un réseau de 13 faussaires en écriture publique aux arrêts

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La section de recherches de la 3e région de gendarmerie de Ouagadougou a annoncé ce mardi 7 juillet 2020 avoir démantelé un réseau de faussaires en écriture publique. Elle a également présenté plusieurs faux documents fabriqués par ce réseau.

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Suite à une plainte, déposée par le Directeur Général d’un service public, pour faux et usage de faux en écriture, devant le procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, courant avril 2020, la section de recherches de la gendarmerie  a ouvert une enquête.

Dans cette affaire, il est question d’un directeur, qui dans l’intention de booster ses affaires économiques, a opté de contracter un prêt à une structure financière de Ouagadougou, courant novembre 2018. Ce dernier a ainsi monté un marché fictif au nom d’un service de l’Etat et au profit de son entreprise.

« Il use de faux en écriture publique pour apposer de faux cachets et de fausses signatures, en lieu et place du Directeur Général et du Directeur de l’Administration et des Finances dudit service public. Un huissier,  sollicité pour la cause a assuré le nantissement du faux dossier d’offre de marché public. C’est ainsi que le montant en numéraire de 28 700 000 F CFA a été décaissé par la structure financière ciblée par les faussaires à Ouagadougou », a relaté le commandant de la brigade de recherches de la gendarmerie de Ouagadougou, chef d’escadron, Adama Sawadogo.

« Ladite structure financière a attendu en vain le virement du montant de 43 816 000 F, montant total des prestations de service du soi-disant marché pour le compte du service public  en question. Elle finit ainsi par adresser une correspondance au Directeur Général de ce service public qui tombe des nus, car, n’ayant jamais constitué un dossier du genre », a-t-il  poursuivi.

A en croire le chef d’escadron, Adama Sawadogo,  le Directeur général  a donc porté plainte devant le Procureur du Faso, près du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou courant avril, pour faux et usage de faux en écriture, motivée par les recommandations de son ministre de tutelle qui tenait à une clarification de l’affaire.

Le matériel des faussaires qui sert à fabriquer de faux cachets

Ce qui a conduit la cellule criminelle de la section de recherche de la gendarmerie de  Ouagadougou à mener des investigations judiciaires. Elle a interpellé 13 personnes et saisi plusieurs faux  documents.

En rappel, l’entreprise évolue dans le domaine de l’électricité et du BTP. A l’orée des concours de la fonction publique, la section de recherche a invité la population à la vigilance  et aux responsables de redoubler de vigilance dans la légalisation de diplômes.


Quelques documents saisis :
Diplômes du Baccalauréat et diplômes non remplis du Baccalauréat
Diplômes de BEPC et diplômes non remplis de BEPC
Photocopies du diplôme du technicien supérieur de génie civil
Photocopies du diplôme du technicien supérieur en hydraulique et de 14 équipements ruraux
Photocopie du diplôme de master en développement
Photocopie de l’attestation du brevet de technicien, première partie (Mali)
Des faux extraits d’acte de naissance
Une attestation de versement de la direction  générale des impôts du 07/10/ 2016
Des fiches provisoires d’attribution de parcelle
Un plan cadastral
Des déclarations récapitulatives des salaires
Des cachets et le matériel de production de cachets en 10mn

Burkina 24

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Rédaction B24

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