Sécurité au Burkina : Le Centre National d’Études Stratégiques en voie d’opérationnalisation

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La situation sécuritaire du Burkina est de plus en plus inquiétante. Afin d’apporter des réponses adéquates, un forum national sur la sécurité avait été organisé. L’une des recommandations de ce forum était la mise en place d’un Centre National d’Études Stratégiques (CNES). Pour son opérationnalisation, un atelier de réflexion sur le cadre organisationnel, les programmes et les partenariats, se tient ce mardi 7 juillet 2020 à Ouagadougou.

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A l’instar d’autres pays, le Burkina Faso s’est doté d’un Centre National d’Études Stratégiques (CNES). Et ce, dans l’objectif d’apporter des solutions pérennes à la problématique de l’insécurité. La mise en place de ce centre s’avère urgente et compliquée d’autant plus que le jumelage entre le contexte sécuritaire et sanitaire a créé « d’importantes contraintes budgétaires ».

Pour suivre et réussir son installation et son encrage institutionnel, « le nouveau bébé » (CNES) doit relever un bon nombre de défis. « C’est dans cet esprit qu’il nous a paru nécessaire d’organiser cet atelier », a indiqué le directeur général du CNES, le Col-Maj Aimé Simporé. Il attend donc impliquer l’ensemble des compétences civiles, militaires et paramilitaires à la réflexion.

La présente rencontre s’articule autour de deux principales thématiques. Il s’agit de la mise en place d’un cadre institutionnel et des programmes afin de permettre au CNES d’accomplir ses missions. Ensuite, il y a la mise en place d’un réseau de partenariat pour accompagner le centre. « Les résultats des travaux permettront de finaliser les textes de base », a rappelé le Col-Maj Aimé Simporé.

« Un outil d’anticipation »

Le CNES est perçu par les uns et les autres comme « un outil d’anticipation stratégique et d’aide à la prise de décision pour une bonne gouvernance sécuritaire ». Selon les propos du ministre de la défense, Chérif Sy, la mise en place du centre est une volonté gouvernementale d’améliorer la gouvernance sécuritaire.  Et ce, « en réponse aux défis sécuritaires de plus en plus complexes amplifiés par les attaques terroristes », a-t-il dit.

Ainsi, la vocation première du CNES est « d’être un centre d’excellence de la réflexion et de l’anticipation stratégique qui promeut la résolution par une approche holistique des questions de défense et de sécurité au niveau national et international ».  Il faut noter que c’est en octobre 2019 que le gouvernement a approuvé la création du centre.

Toujours dans ce sens, le National Democratic Institute (NDI) a décidé de mettre en œuvre un programme qui va s’étaler d’avril 2020 à mars 2021. Il veut ainsi en plus de l’appui au CNES, permettre et faciliter une contribution de la société civile et des parlementaires dans la quête de solutions. Concrètement, le programme amorcera des collaborations entre les parlements et les sociétés civiles du Burkina, du Mali et du Niger.

Basile SAMA

Burkina 24

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