Communication de crise : Le G5 Sahel Burkina Faso outille des journalistes à Ouagadougou

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Le comité national de coordination des actions du G5 sahel du Burkina Faso organise une formation sur la communication de crise du 21 au 23 juillet 2020 à Ouagadougou. Cette formation vise à renforcer les capacités des journalistes et des communicateurs sur les concepts sécuritaires.

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Le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad font face de façon récurrente à des attaques terroristes. Pour venir à bout de ce phénomène, les chefs d’Etats des 5 pays ont créé en février 2014 à Nouakchott le G5 Sahel. Ainsi, cette structure a pour principal mission de coordonner les actions et de mutualiser les moyens de ces cinq pays dans le domaine du développement.

Malgré les efforts consentis sur le terrain, on note une recrudescence des attaques terroristes principalement au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

Pour une bonne appréhension des concepts sécuritaires, le comité national de coordination des actions du G5 Sahel du Burkina Faso organise une formation sur la communication de crise du 21 au 23 juillet 2020 à Ouagadougou. La formation est adressée aux journalistes et aux communicateurs.

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Pauline Zouré, ministre en charge de l’aménagement du territoire, a rappelé que les chefs d’Etats ont adopté en février 2020 une stratégie de communication.

« Ladite stratégie de communication a pour vision de pouvoir construire au niveau de notre Etat une opinion publique nationale. Qui soit favorable aux enjeux et aux défis du G5 Sahel tout en s’appuyant sur une communication saine, efficace et adaptée. Ça veut dire qu’étant dans une situation de crise nous devons avoir une communication adaptée, qui puisse permettre aux populations d’avoir la vraie information mais une communication qui va participer à la construction de la paix sociale et au développement.

Nous ne devons pas faire la communication comme si nous étions dans une situation normale. Donc nous avons trouvé qu’il était important que nous puissions avoir cette session de renforcement de capacités pour que nous puissions ensemble être les acteurs de première ligne pour pouvoir travailler à reconquérir le développement, la paix et la sécurité pour notre espace bien aimé », a-t-elle expliqué.

Durant trois jours les journalistes et communicateurs seront outillés dans la collecte et le traitement de l’information relative à la crise sécuritaire.

Pauline Zouré, ministre en charge de l’aménagement du territoire
Pauline Zouré, ministre en charge de l’aménagement du territoire

Les différentes communications seront animées, entre autres, par le Pr Serge Théophile Balima, Dr Mahamoudou Ouédraogo,  Ouézzin Louis Oulon. Serge Théophile Balima, communicateur, a expliqué qu’il s’agit d’amener les journalistes à prendre conscience du contexte d’exception.

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« Quand on est dans une situation de guerre par exemple les lois habituelles changent forcément parce que ce qui compte d’abord c’est la survie des populations. Ça, c’est une priorité. Donc à partir de ce moment-là il faut que vous assurez vous-mêmes votre propre sécurité. Ça passe avant les règles d’usage qui veulent que vous puissiez exprimer toutes les opinions que l’on peut trouver dans une société. Mais là il va falloir analyser quelles sont les opinions qui sont compatibles avec la sécurité, quelles sont les opinions qui sont compatibles avec la paix, quelles sont les opinions qui peuvent renforcer notre cohésion sociale. Si on n’en tient pas compte et qu’on continue de parler comme si on était dans une situation normale, évidemment on fait hors sujet et ça peut avoir des conséquences dommageables pour notre cohésion sociale », a-t-il indiqué.

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A noter, que le comité national de coordination des actions (CNC)  du G5 sahel du Burkina Faso a pour mission principale du suivi de la mise en œuvre des actions développées dans le cadre de la coopération entre les Etats du G5 Sahel.

Aubin Thiahoun, vice-président du CNC G5 Sahel Burkina Faso a laissé entendre que la CNC  sert d’interface entre l’administration nationale et le secrétariat exécutif du G5 Sahel.

Jules César KABORE

Burkina 24

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