Burkina Faso : Les Burkinabè consacrent 18 heures sur 24 aux loisirs (AIB)

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Dans une étude rendue publique ce jeudi 23 juillet 2020, il ressort que les Burkinabè consacrent 18 heures par jour aux loisirs, rapporte l’Agence d’information du Burkina (AIB). 

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Le directeur des politiques de populations à la Direction générale de l’Economie et de la Planification, Gustave Bambara a présenté ce jeudi, les résultats scientifiques sur le dividende démographique. Ces résultats ont été recueillis en 2018 par l’Observatoire national du dividende démographique.  « Globalement les Burkinabè consomment beaucoup le loisir. Sur les 24heures, environ 18 heures sont consacrées aux loisirs », a annoncé Gustave Bambara, selon ses propos rapportés par l’AIB.

Il a ajouté que les femmes quant à elles, affectent en moyenne, trois heures de leur temps aux travaux domestiques non rémunérés, contre 40 minutes pour les hommes.

Le ministère en charge de l’Economie a précisé que l’ensemble des travaux domestiques dont la cuisine et la vaisselle, la lessive et le repassage, les courses, le nettoyage, la recherche de l’eau, la recherche du bois, les soins aux enfants, adultes et séniors, accomplis par les hommes et les femmes, s’élève à 2 529,3 milliards de F CFA. Et ce qui revient aux femmes est estimé à 2 344,2 milliards de F CFA soit 29,9% du PIB et celle des hommes 185,2 milliards de F CFA soit 2,4%.

Ces résultats font cas, par ailleurs d’un déficit en 2018, de 1.121, 45 milliards de FCFA entre le revenu et la consommation, soit 18,4% du PIB. « Nous notons un capital humain trop faible surtout dans le domaine de l’éducation. La qualité du cadre de vie au Burkina Faso est également trop faible. Celle-ci s’explique par la situation sécuritaire, la faiblesse de la cohésion sociale et l’accès très faible des populations aux logements d’une certaine commodité », a affirmé le directeur des politiques de populations à la Direction générale de l’Economie et de la Planification.

A en croire Gustave Bambara, entre 2009 et 2014, trois personnes sur cinq sont sorties de la pauvreté ou se sont stabilisées dans ‘’la non-pauvreté’’. Dans cette logique, le Burkina a mis en place un Observatoire national du dividende démographique (ONDD), depuis le 7 décembre 2017. Cet ONDD est un outil de veille et d’analyse qui permet d’informer et d’orienter la prise de décision sur les questions de population et de développement.

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8 commentaires

  1. En réalité les burkinabé surtout les jeunes n’aiment pas travailler. Après le sommeil très tôt le matin il pense déjà quelle grin il va passer toute sa journée. Il fait pratiquement rien à la maison. Je salue particulièrement l’effort de nos braves Mamans qui travaillent sans relâche pour s’occuper de la famille. No free lunch. Au Burkina Faso la pauvreté a un visage masculin.

  2. Si vous illustrez le loisir avec la consommation de boissons alcoolisées, alors parlons de vice plutôt.

  3. Si vous illustrez le loisir avec la communication de boissons alcoolisées, alors parlons de vice plutôt.

  4. 18 heure par jour ; on compte donc le sommeil dans le temps de loisir ?

  5. Depuis que les études burkinabé ont prévus le pic du Covi-19 en juillet de 7000 malades, je me méfie.
    Quant à idenfier les burkinabé comme principalement des godeurs, c’est une vérité tabou. Les burkinabé sont des godeurs comme les tchadiens mais ils ne veulent pas qu’on en parlent.

  6. Je pense que c’est une étude et cela dépend de l’appréciation tout un chacun. L’image n’est qu’un exemple thé ou alcool « faan y’a yé » c’est loisir si dans d’autres coins la préférence est l’alcool se sont bien des codeurs ou si ailleurs c’est le thé c’est leur goût aussi

  7. Pour ne pa’s dire des paresseux. Woow! Triste realite. Voila qui justifie Notre sous-development…

  8. Les Burkinabè si on veut les compter ce est pas à Ouagadougou seulement.
    Et puis, cette image d’illustration selon vous parle t elle? Si Oui, vous faites fausse route car il y a des régions entières qui préfère le thé quand il n’y a rien à faire.
    Avec votre image vous assimilez tous les Burkinabè à des godeurs.

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