Santé sexuelle et reproductive : Plus d’un million de dollars investi pour renforcer les capacités des jeunes

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La santé sexuelle des jeunes préoccupe plus d’une personne au Burkina Faso. C’est ainsi qu’un projet a vu le jour. Et ce, afin de permettre à cette tranche d’âge majoritaire de la population burkinabè de renforcer sa capacité à exercer ses droits en matière de santé sexuelle et reproductive. Le lancement du projet est intervenu ce mardi 28 juillet 2020 à Ouagadougou.

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D’un coût global de plus de 1,38 millions de dollars (environ 786 600 000 FCFA), le projet « renforcer la capacité à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive » prend en compte deux régions que sont le Centre et le Centre-Ouest. Il s’étale sur une durée de 3 ans et ambitionne renforcer les capacités des adolescents et des jeunes, favoriser l’accès à l’information et relier le service de santé sexuelle et reproductive aux possibilités offertes par les TIC.

Selon les propos de la première dame, Sika Kaboré, ledit projet doit favoriser un meilleur accompagnement et une bonne implication de tous les acteurs nationaux dans sa mise en œuvre. « Les Etats africains ont été invités à prendre toutes les mesures appropriées pour assurer un accès universel aux services de santé, y compris ceux ayant trait à la santé en matière de reproduction, la planification familiale et en matière de sexualité », a-t-elle déclaré.

« Le Burkina Faso s’est engagé à réduire la mortalité maternelle. La lutte contre les violences basées sur le genre, le renforcement du leadership, l’autonomisation économique des femmes et des filles et l’employabilité des jeunes constituent également des engagements forts du pays. S’y ajoute la lutte contre les mariages d’enfants, les mutilations génitales, la prévention des grossesses  chez les adolescentes dont les complications sont la première cause de décès chez les jeunes filles de 15 à 19 ans. Nous saluons et soutenons fortement cet engagement »

Auguste Kpognon, représentant résident de l’UNFPA au Burkina

Une raison suffisante selon elle alors de mener des combats afin d’offrir un accès à ces services à plus de 220 millions de femmes dans les pays en développement. Au Burkina Faso, le taux de fécondité des adolescentes et des jeunes de 15-19 est de 23,8%. Un taux relativement élevé qui entraîne des grossesses précoces, des avortements clandestins et une forte prévalence des infections sexuellement transmissibles.

« En 2010, plus de 16% des jeunes femmes de 15-19 ans avaient déjà un enfant. De 2012 à 2016, il a été enregistré 6 401 grossesses précoces dont 297 au primaire », a expliqué la première dame. Des taux élevés qui montrent les difficultés qui restent à relever dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive. Et ce, en dépit des efforts consentis en la matière. A ces difficultés, s’ajoute le fait que « les jeunes jugent toujours ces services de santé encore inadaptés à leurs besoins et s’en méfient ».

Sur la portée du projet, Sika Kaboré estime que c’est la sortie des trois ans de sa mise en œuvre qu’on pourra juger de l’implication et de la mobilisation des jeunes. Pour ce faire, un comité technique de suivi sera mis en place et implique toutes les parties prenantes.

En rappel, le projet  « renforcer la capacité à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive » est une initiative conjointe de l’Organisation japonaise pour la coopération internationale en planification familiale (JOICFP) de la fondation KIMI et l’Association Burkinabè pour le Bien-Être Familial (ABBEF). Le projet est financé par l’État du Japon et son suivi sera fait avec l’accompagnement technique du Fonds des nations unies pour la  population (UNFPA

Basile SAMA

Burkina 24

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