Burkina Faso : Me Guy Hervé Kam se lance en politique avec SENS

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Après avoir quitté son poste de porte-parole du Balai citoyen, les supputations allaient bon train quant à l’avenir politique de Me Guy Hervé Kam. Le dimanche 2 août 2020, officiellement, l’avocat a décidé de se jeter dans la marre politique burkinabè avec le Mouvement SENS, ‘’Servir et non se servir’’.

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Le Mouvement SENS, ‘’Servir et non se servir’’, a été officiellement lancé le dimanche 2 août 2020 à Ouagadougou. Conduit par son Coordonnateur national Me Guy Hervé Kam, le Mouvement SENS aspire à une « refondation de l’Etat » et vise la « restauration de la dignité et l’honneur du peuple burkinabè ».

Dans son manifeste, SENS se présente comme « un mouvement politique dont l’ambition est de tracer une ligne de rupture avec la mal-gouvernance, un mouvement politique qui consacre la noblesse de servir la Patrie et Peuple ». Présents sur l’ensemble du territoire burkinabè avec des représentants hors du pays, les partisans de ce mouvement s’engagent pour « dire non au fatalisme, au monopole du jeu politique par une classe politique affairiste, cleptomane et démagogique ».

« Si tous nous sommes dégoutés, il ne restera que les dégoutants pour faire la politique » (Me Kam, à droite)
« Si tous nous sommes dégoûtés, il ne restera que les dégoûtants pour faire la politique » (Me Kam, à droite)

Fort d’un bureau d’une dizaine de membres, le mouvement entend susciter et soutenir des candidatures indépendantes aux élections législatives de novembre 2020 sur l’échelle du territoire et ce, explique le coordonnateur national, « pour que la voix de ceux qui sont toujours restés à l’écart soit désormais entendue dans les instances de décisions ».

Par cette entrée dans la jungle politique burkinabè, Me Guy Hervé Kam et ses camarades comptent « deprofessionnaliser » la politique en faisant appel à tous les Burkinabè « qui sont dégoûtés » de la politique. « Si tous nous sommes dégoûtés, il ne restera que les dégoûtants pour faire la politique », d’où l’appel à s’engager dans le mouvement pour ‘’Servir et non se servir’’.

« Sur la question de la présidentielle, le Mouvement SENS estime, pour l’instant, que notre ambition n’est pas de prendre le pouvoir pour le pouvoir. Notre ambition, c’est de servir notre pays et dans cette démarche de construction, nous ne sommes pas encore convaincus que nous devons mettre la toiture de la maison avant les fondations (…) »

Me Guy Hervé Kam, coordonnateur national du Mouvement SENS

Dans son élan, le Mouvement SENS entend faire du Burkina Faso une nation de démocratie, « avec des hommes et des femmes de valeur, de paix ». Pour ce faire, selon Me Kam, « il y a eu un long travail de construction, de réseautage à l’échelle du pays pour retrouver tous les Burkinabè qui pensaient qu’il n’y a plus d’espoir, pour donner espoir au peuple burkinabè ».

Lors de ce lancement, appel a été adressé aux jeunes et aux femmes pour s’engager en politique afin d’impacter les prises de décisions.

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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Un commentaire

  1. Lorsque quelqu’un crée son parti et commence à parler de #democratie# , ….hummm on ne s’attendera qu’à la même démarche ( la mandicité)….

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