Burkina Faso : Les producteurs peuvent désormais assurer leurs champs

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Avec le changement climatique, l’agriculture est durement approuvée. Afin de permettre aux agriculteurs de se mettre à l’abri, les autorités ont mis en place un projet. Dénommé Projet de gestion des risques agricoles et alimentaires (PRAA), il intervient pour l’instant dans trois régions.

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Les aléas sont de plus en plus pressants suite au phénomène de changement climatique. Parmi ces aléas, il y a le déficit pluviométrique, les inondations et surtout les poches de sécheresse qui deviennent récurrentes. Et ces aléas ne sont pas sans conséquences sur le secteur de l’agriculture.  D’où la naissance du PRAA.

L’objectif principal visé par ledit projet est de sécuriser le capital de production agro-sylvo-pastoral en vue de soutenir durablement l’économie rurale et renforcer la résilience des acteurs pour une sécurité alimentaire durable. Un projet mis en œuvre avec l’accompagnement de la Société Nationale d’Assurance et de Réassurance (SONAR-IARD).

Avant la mise en œuvre effective du PRAA, il est prévu une phase pilote dans trois régions que sont  la Boucle du Mouhoun, le Centre-Ouest et l’Est. Le volet pris en compte durant cette phase pilote est celui de l’assurance agricole sur la production du maïs avec les poches de sécheresse.

Avec une contribution d’environ 35% au PIB national, « le secteur agricole joue un rôle prépondérant dans l’économie du Burkina Faso », selon le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Edgard Sié Sou. Le secteur offre 61,5% des revenus monétaires des ménages agricoles. Cependant, il est confronté « au choc climatique marqué principalement par des sécheresses ».

Une souscription de 6 193 FCFA

Afin de vulgariser l’assurance agricole, l’Etat a subventionné 50% du prix de l’assurance agricole, qui est 12 000 F CFA. Un autre avantage de « l’assurance agricole » est celui de faciliter l’accès au crédit pour les champs assurés. Sur la question de savoir pourquoi le choix du maïs, le chargé du projet, Adama Sankara répond : « quand vous regardez la spéculation du maïs, elle répond au besoin de sécurité alimentaire au Burkina ».

D’autres spéculations seront intégrées progressivement. Pour bénéficier de cette assurance, il faut souscrire à hauteur de 6 193 francs CFA (les 6 000 F CFA autres sont supportés par l’État) par hectare. Cela couvre la sècheresse et permet au producteur de bénéficier d’une enveloppe maximum de 130 000 francs CFA. « C’est un produit innovant pour les producteurs », a souligné le directeur régional du ministère en charge de l’agriculture,

Du côté de la société d’assurance, on se dit prêt à accompagner les paysans. « L’assurance permet de couvrir les risques. Là, il est clair que les paysans courent un risque  en cas de sécheresse. Si cela arrive, l’assureur va venir », a expliqué le Directeur Général Adjoint de SONAR IARD, Jean-Marie Vianney Béyi.

Pour le gouverneur, la réussite du PRAA « passe inéluctablement par une adhésion massive des producteurs ». D’une durée de cinq années, le projet a déjà démarré depuis 2019. 

Basile SAMA

Burkina 24

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