Elections au Burkina Faso : L’ONA appelle à des concertations nationales

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La conférence des présidents des partis politiques membres de l’Opposition non affiliée (ONA), ont appelé ce jeudi 13 août 2020 à un consentement d’une large majorité des acteurs politiques pour la bonne tenue du scrutin couplé de novembre 2020.

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« ONA déclare qu’une modification du code électoral à moins de six mois avant des élections n’est pas concevable qu’avec le consentement d’une large majorité des acteurs politiques », a lancé Abdoulaye Soma, président de la conférence des présidents des partis de l’ONA.

Aussi, il a ajouté que le projet « unilatéralement et non consensuellement engagé par le gouvernement en violation des lois nationales et internationales doit être empêché par tous les moyens juridiques, politiques et démocratiques ».

Un consensus impliquant tous les acteurs politiques  

« Vu la constitution, vu les accords internationaux souverainement acceptés par le Burkina Faso et liant le Burkina Faso en matière constitutionnelle, juridique, politique, démocratique et électorale, notamment le protocole de la CEDAO sur la démocratie et la bonne gouvernance du 21 décembre 2001, et la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance du 30 janvier 2007. Considérant qu’un projet de modification du code électoral est unilatéralement et non consensuellement engagé par le gouvernement à moins de six mois avant les élections », a rajouté Abdoulaye Soma.

Les présidents de l’ONA ont également évoqué l’article 2 du protocole de la CEDEAO. Il stipule qu’aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six mois précédents les élections sans le consentement d’une majorité des acteurs politiques.

Sur  ce point, l’ONA estime que cette disposition impose de tenir de larges consensus sur le principe et la teneur des modifications du code électoral.

« Aux termes de cette disposition, ce consensus doit impliquer les acteurs politiques. Ceux-ci comportent nécessairement les blocs de la classe politique que sont l’APMP, le CFOP et l’ONA », a confié le président de la conférence des présidents des partis de l’ONA.

Selon lui, la notion d’acteurs comporte également les forces vives de la Nation, telles que sollicitées dans l’histoire politique et constitutionnelle du Burkina Faso. « Il n’est donc pas admissible qu’une entente bipartite APMP-CFOP puisse se passer des règles juridiques, politiques et démocratiques pour se substituer et s’imposer au peuplé », a clamé Abdoulaye Soma.

L’ONA appelle à la responsabilité du président du Faso  

Pour l’ONA, la situation sécuritaire compromet objectivement l’organisation du scrutin de novembre 2020. A cet effet, elle a appelé le président du Faso à initier de larges concertations pour la formation d’un consensus national et de validation des élections présidentielle et législatives couplées.

« L’ONA en appelle à la responsabilité du président du Faso, et à la sagesse de tous les acteurs concernés, (…) et ouvrir le plus rapidement ces concertations nationales. C’est la seule option valable et viable », a affirmé Abdoulaye Soma.

D’autres points comme la légitimité de l’existence de l’ONA, la crédibilité de ses analyses ont été abordés à cette rencontre de l’ONA avec la presse.

Willy SAGBE

Burkina 24     

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