Eau et assainissement dans les « non loties » à Ouagadougou : L’ONEA échange avec les délégataires

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Les premiers responsables de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) ont échangé ce mardi 18 août 2020, avec les délégataires des zones non loties. Cette rencontre avait pour but de permettre à l’ensemble des acteurs de s’entretenir pour une meilleure prise en charge des préoccupations des résidents des zones gérées par les délégataires et les clauses du contrat qui les lie.

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Dans leur quête de servir de l’eau potable à leur clientèle en quantité et en qualité, les premiers responsables de l’Office national de l’eau et de l’assainissement se sont entretenus avec les délégataires ce mardi 18 août 2020. L’occasion a permis également à l’ONEA de rappeler aux délégataires les clauses du contrat qui régit leurs activités.

Ces derniers (délégataires) sont des intermédiaires que l’ONEA recrute. Ils achètent de l’eau avec l’ONEA et la revendent dans les zones non structurées communément appelées zones non loties.

« Ce sont des gens sans lesquels nous ne pouvons pas distribuer l’eau dans ces zones. Ce sont des privilégiés pour nous », a affirmé le directeur de la clientèle de l’ONEA, Moussa Siemdé.

Le directeur de la clientèle de l’ONEA a confié cependant qu’il y a des habitants des zones non loties qui se plaignent du prix que leur fixent les structures délégataires pour obtenir un branchement à domicile, qui n’est pas le même que celui de l’ONEA.

« C’est vrai que nous n’avons pas d’éléments tangibles qui nous permettent effectivement d’attester ces propos, mais comme on le dit, mieux vaut devancer les choses avant que ces pratiques ne prennent de l’ampleur. C’est pour cela nous avons réuni tous ces délégataires afin effectivement de leur rappeler le contenu du contrat », a renchéri Moussa Siemdé.

« Si on refuse de vous donner un reçu, sachez que ce n’est pas dans les pratiques de l’ONEA »

A l’écouter, ce contrat oblige les délégataires à distribuer l’eau au même tarif que l’ONEA applique dans les zones loties. « Et le coût de branchement aussi ce sont les mêmes tarifs qu’au niveau des zones structurées. Donc nous rappelons à tous les habitants du Burkina que le coût est de 30 500 FCFA. En réalité,  le coût du branchement est de zéro franc. Les 35 000 sont constitués à 99% de l’avance de consommation », a-t-il précisé.

Moussa Siemdé a également invité les clients de l’ONEA à exiger un reçu lorsqu’ils sont face à un service payant. « A partir de là, si on refuse de vous donner un reçu, sachez que ce n’est pas dans les pratiques de l’ONEA. Nous voulons attirer l’attention de la population de ne pas se laisser berner par un certain nombre de personnes qui disent les bonnes aventures et les arnaquent  pour avoir de l’argent au nom de l’ONEA », a-t-il ajouté.

Du côté des délégataires, Irène Nikiema, responsable de la société ACD SOCOGES, basée à Saaba s’est dit réjouie de la rencontre. Car selon elle, la rencontre a permis de dégager certaines zones d’ombre liées aux clauses du contrat.

Les délégataires ont saisi cette opportunité pour demander à leur partenaire de leur apporter du secours, notamment au niveau de l’extension, du matériel de branchement et de l’assainissement.

« Nous sortons satisfaits de la rencontre parce que l’ONEA a répondu à plusieurs de nos doléances », s’est-elle réjouie.  

Willy SAGBE

Burkina24

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Rédaction B24

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2 commentaires

  1. DANS LES MESURES DE REDUCTION DES 8m³, LE MOIS DE JUIN
    2020 N’A PAS ÉTÉ PRIS EN COMPTE ENCORE À SAABA DÉLÉGATAIRE SOCOGES.

  2. Bonjour,
    C’est un ouf mais les populations attendent mieux. Le delegataire SOCOGES de Saaba tente chaque fois de dire qu’ils veulent aider les gens mais les gens les veulent des soucis. Il vous montre un journal où leur deal a été dénoncé depuis longtemps mais cela ne les dissuade pas. Ils vous disent qu’il y a 3000 personnes avant vous et que tout ce monde n’a qu’à s’asseoir pour les attendre.
    Il vous faut au moins 130.000f ou plus et c’est généralement le cas 175.000, 200.000. Imaginez un peu pour 1.000 personnes.
    Jusqu’à maintenant, des gens ont payé les 32.500 ou 35.000 depuis des années sans suite.

    Il faut simplement faire une enquête dans les quartiers de Saaba, Djikofê, vous n’en reviendrez pas. Si vous saviez les degats de ce delegataire et l’amertume des gens face à cette situation, vous mettrez fin à leur contrat. On veut respirer SVP.
    -LES TUYAUX SONT À PEINE ENTERRÉS
    -LES CREUSEURS, LES PLOMBIERS, LES TECHNICEINS RAZO TOUS DE CONNIVENCE AVEC LE GESTIONNAIRE UN CERTAIN KAFANDO SONT TOUS DES GENS QUI PRENNENT DES SOUS AUPRES DE LA POPULATION.

    ESSAYEZ DE FAIRE UNE DEMANDE DE BRANCHEMENT, SI VouS TOUCHEZ UN DES DEUX CITÉS, VOUS VERREZ LA SUITE. LE MÊME JOUR VOUS AUREZ VOTRE COMPTEUR POURTANT ILS CRIENT QU’IL Y A RUPTURE DE MATERIELS.
    LA SEULE CHOSE FACILE C’EST LE BETON POUR PROTÉGER LE COMPTEUR C’EST TOUT.

    QU’ILS DEBARASSENT LE PLANCHER c’est tout ce qu’on veut.

    FAITES UNE ENQUÊTE !!!!

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