Enfants associés au terrorisme : « Ce sont des victimes » (ministre Bagoro)

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Il se tient à Koudougou, dans le Centre-Ouest, un atelier de cadrage du projet de protocole d’accord entre le gouvernement et le système des nations unies sur le traitement des enfants associés aux groupes armés. Présent à la cérémonie d’ouverture, lundi 7 septembre 2020, le ministre de la Justice, René Bagoro estime que ces enfants sont « plus des victimes que des auteurs ».

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Comment faut-il traiter les enfants pris en compagnie de présumés terroristes ? Le ministère de la Justice et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF Burkina Faso) soumettent la problématique à des magistrats, services de l’enfance et organisations de défense des droits des enfants, dans le cadre d’un protocole d’accord entre les deux entités sur question.

En plus des textes internationaux qu’il a ratifiés, le pays s’est doté d’un arsenal juridique « efficace », selon le ministre de la Justice, Réné Bagoro, en matière de protection des enfants.

Mais la question des enfants associés aux groupes armés, phénomène nouveau, exige une autre approche sur le plan judiciaire. Les juridictions doivent être à même de connaitre ces cas, tout en protégeant ces enfants. « Ils doivent être considérés plus comme des victimes que comme des auteurs », a dit Réné Bagoro.

« Si nous mettons les enfants (en prison) avec les personnes adultes arrêtées pour cause de terrorisme, il y a le risque de la radicalisation. Si nous les mettons aussi avec les mineurs pris pour des délits de droit commun, il y a un risque de contamination. C’est vraiment une situation délicate », a indiqué le ministre de la Justice. Toutefois, il a précisé qu’«il ne s’agit pas aussi de créer l’impunité ».

« Ce protocole aura pour but de créer une entente entre le gouvernement et l’UNICEF pour que, lorsque les enfants seront pris en compagnie de présumés terroristes, on puisse savoir comment les traiter tout en respectant nos engagements régionaux et internationaux et la légalité interne. », a soutenu le René Bagoro.

Le représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Ibrahim Cissé s’est réjoui de voir le Burkina réaffirmer sa volonté de se conformer aux standards internationaux en matière de traitement des enfants associés à de présumés terroristes. « Nous devons toujours travailler dans l’intérêt supérieur de l’enfant », a-t-il soutenu.

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Rédaction B24

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