Planification familiale et nutrition au Burkina : Les collectivités territoriales s’impliquent

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Des acteurs (une quarantaine) des collectivités territoriales ont pris part à un atelier organisé par le consortium SOS JD-GT/SR-RESONUT, en vue d’inscrire une ligne budgétaire pour le financement du dossier d’investissement du Burkina Faso. C’était le jeudi 10 septembre 2020 à Ouagadougou.

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L’atelier de ce 10 septembre 2020 a pour objectif de recueillir l’engagement des collectivités territoriales au financement du dossier d’investissement qui est un référentiel, où les priorités concernant la santé de la mère et de l’enfant, du nouveau-né, de l’adolescent, la nutrition, l’état civil s’y trouvent.

Pour contribuer à améliorer les conditions de vie de la population, le Directeur exécutif de SOS Jeunesse et Défis, Harouna Ouédraogo, a expliqué que le dossier d’investissement connaîtra un succès si les municipalités se l’approprient.

A la suite du directeur exécutif de SOS Défis, Boinsemwende/Ouoba Kaboré, Secrétaire technique, chargée de l’accélération de la transition démographique a ajouté à l’endroit des participants qu’il faut travailler à l’amélioration des ressources et fédérer les efforts, d’où l’implication des collectivités territoriales dans la promotion du dossier d’investissement.

C’est sans surprise que les participants à l’atelier se sont dits prêts et disposés à accompagner pour la réussite du dossier, par le biais de leur représentant, Ousmane Boly, Maire de Diabo.

La nutrition est une question primordiale au niveau des collectivités, reconnait le maire de Diabo, mais, explique-t-il : « Nous n’avons pas souvent toutes les compétences requises pour pouvoir mener à bien nos actions. Ce n’est pas qu’on manque de volonté. On n’est pas encadré suffisamment par les techniciens dans les différentes matières. De plus en plus nous-mêmes nous plaidons à ce que l’Etat puisse nous accompagner à la mise à disposition de compétences requises, et les ressources internes on peut les mobiliser pour peu qu’on ait les compétences requises pour le faire. La société civile nous accompagne et c’est l’occasion de les remercier et de dire que l’Etat ne peut pas tout faire. C’est grâce aux ressources qui sont mobilisées par la société civile que les collectivités territoriales peuvent sortir la tête un peu de l’eau. Nous sommes prêts et disposés à accompagner pour la réussite de ce dossier d’investissement ».

En rappel, ce sont 41 participants qui ont pris part à cet atelier.

Irmine KINDA

Burkina24

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