ISIS : Clap, ça tourne !

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L’ISIS (Institut Supérieur de l’image et du Son) a procédé ce lundi 5 octobre 2020, à la cérémonie de lancement des activités pour la réalisation des 21 projets de films de ses 18 étudiants.

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Le Clap est une activité symbolique pour l’ISIS car elle permet de donner de la visibilité à la structure.

Elle a eu l’honneur de recevoir des invités de marque tels que le ministre de la culture, des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango, le ministre de la communication et des relations avec le parlement, Remis Fulgence Dandjinou, l’ambassadeur de Chine populaire au Burkina Faso, Li Jian et l’ambassadeur de Cuba, Nadieska Navarro.

La cérémonie a débuté avec un slam de Nathanael Minoungou et Anah Traoré pour décliner un peu ce que le monde du cinéma peut être en termes de défis rencontrés et surtout face à la dernière crise sanitaire, le Covid-19.

Au cours de la cérémonie ce sont 21 projets de films qui ont étés présentés, provenant de 18 étudiants dont 11 garçons et 7 filles, venant de 8 pays.

Pour le directeur de l’ISIS, Souleymane Ouédraogo, l’institut contribue à la mise en œuvre de la convention 2005 de l’UNESCO, qui prône la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles dans le monde.

«Chaque film réalisé par un étudiant garde l’empreinte de la ville de Ouagadougou. Chaque film est l’expression de la diversité culturelle qui est une marque déposée de chaque étudiant en provenance de son pays. Cela est donc un environnement de mixité sociale qui est très animé », explique-t-il.

L’occasion a également été donnée de remettre symboliquement du matériel à l’ISIS, notamment des caméras, un équipement complet de tournage, entre autres.

Faire du Burkina, un leader

Pour le président de la cérémonie, Abdoul Karim Sango, il est important qu’une délégation du gouvernement soit présente auprès de l’ISIS en ce jour car Ouagadougou est la capitale du cinéma.  « La jeunesse que nous avons vue aujourd’hui bien formée est un signe que le Cinéma burkinabè, africain, a de l’avenir. Le cinéma structure notre pensée. Si nous voulons construire un monde véritablement de paix, il faut qu’évidemment par le cinéma nous éduquons de plus en plus notre jeunesse. Je pense que sur ces lieux, il va être important pour les années à venir d’ériger des bâtiments plus majestueux pour la formation de nos jeunes dans le domaine du cinéma. C’est ce qui va faire du Burkina un véritable leader dans ce domaine », a-t-il ajouté.

Le cinéma constitue un volet essentiel sur l’échange culturel entre la Chine et le Burkina. L’objectif est de concrétiser volet par volet l’accord gouvernemental signé par Abdoul Karim Sango et son homologue chinois.

« L’ambassade va jouer un rôle de canal pour établir un jumelage entre l’ISIS et son homologue chinois », a conclu Li Jian.

L’Institut Supérieur de l’Image et du Son est une école qui existe depuis plus d’une dizaine d’années et a formé plus de 200 étudiants venant de 21 pays et déjà sur le marché de l’emploi. L’institut a une reconnaissance internationale. Elle est admise comme Full Member du Centre International de liaison des écoles de cinéma et de Télévision.

Flora KARAMBIRI (Stagiaire)

Burkina24

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