Présidentielle 2020 : Premier examen de passage pour 23 candidats

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Les travaux de la Commission de validation des dossiers de candidature à l’élection du président du Burkina Faso ont débuté ce mardi 6 octobre 2020 à Ouagadougou. Cette validation se fait uniquement sur la base des critères définis par le code électoral.

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A l’orée des échéances électorales présidentielles, la validation des dossiers de candidatures est au menu de la commission électorale nationale indépendante (CENI) qui a à cet effet, mis en place un comité de validation sous l’égide du président de la CENI.

Le directeur de communication de la CENI Yacouba Ouédraogo a expliqué que cette commission a pour principal but de juger de la transparence des dossiers de candidature. « La commission examine la composition du dossier pour voir si toutes les pièces demandées par la loi sont fournies, ensuite c’est la validité de ces pièces qui sont examinés », a-t-il dit.

23 candidats sont en lice pour prétendre au poste de président du Burkina Faso et ces travaux, présidés par le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Newton Ahmed Barry,  vont durer deux jours afin d’examiner avec minutie chaque dossier de candidature. Ce travail de validation se fait en présence de tous les candidats ou d’un représentant des candidats. La commission évalue tous les dossiers, ensuite examine la validité de toutes les pièces.

Si toutefois un dossier n’est pas complet, à ce stade plus aucune pièce ne peut être amenée par les candidats. Nuance est cependant faite pour le cas de parrainage. Si un parrain se retrouve sur les dossiers de candidats,  son parrainage est annulé et les candidats ont 24 heures pour trouver un autre parrain. Le nombre de parrainage est de 50 par candidat.  

« Après cette étape, c’est la campagne. Ceux qui seront retenus battront campagne. Ceux qui ne seront pas retenus iront s’occuper de ce dont ils avaient l’habitude », a déclaré le président de la CENI Newton Ahmed Barry.

« Dire qu’on ne doit pas être éligible au poste de président du Faso si on n’a pas 35 ans, c’est comme dire à tous ces jeunes qui n’ont pas 35 ans de ne pas voter »

Sylvain Salga, candidat, avec un âge en dessous de ce que demande le code électoral a jugé être très confiant par rapport à ces élections.  « Ce n’est pas l’âge qui compte. C’est qui peut faire quoi qui doit compter. Dans tous les cas, pourvu qu’il y ait de la transparence », a-t-il dit.

Il déplore cependant cette clause du code électoral qui soustrait les candidats de moins de 35 ans.  « Dire qu’on ne doit pas être éligible au poste de président du Faso si on n’a pas 35 ans, c’est comme dire à tous ces jeunes qui n’ont pas 35 ans de ne pas voter », a-t-il martelé.  

Le professeur Abdoulaye Soma, également candidat, estime être confiant par rapport aux prochaines élections. « Je suis serein. Le dossier est complet. Il n’y a pas de problème particulier. Il n’y a rien à défendre donc la validation devrait bien se passer », a-t-il dit.

La liste définitive des candidats au poste de président du Burkina Faso sera disponible le 10 octobre 2020, après le passage au dernier tamis qu’est le Conseil constitutionnel.

Corine GUISSOU (stagiaire)

Burkina24

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