Enrôlement de la diaspora sur les listes électorales : Des OSC mécontentes

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L’association Vision Montrelle Solidarité et le Mouvement Citoyenneté à part entière/réseaux diasporiques ont organisé une conférence de presse ce jeudi 8 octobre 2020 à Ouagadougou. L’objet de cette rencontre était de lancer un appel au bannissement de ce qu’ils appellent « coup d’état institutionnel » et au respect des droits de communautés diasporiques.

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Une partie de la diaspora burkinabè se sent exclue des élections à venir. « Les citoyens de la diaspora ont les mêmes droits, que ceux qui vivent sur le sol national. La constitution, en effet, ne reconnait pas une citoyenneté à double détente, selon que l’on est riche ou pauvre, Mossi ou Dagara, femme ou homme et elle n’instaure pas d’apartheid électoral par rapport aux Burkinabè vivant à l’étranger », a déclaré Yacouba Boly, président de l’association Citoyenneté à part entière/réseaux diasporiques.

Le but de l’association, à travers la conférence de presse de ce jeudi 8 octobre 2020, est d’appeler à un sursaut général pour contrer ce que ses responsables ont dénommé «  coup d’Etat en cours », et tout particulièrement dénoncer les violations des droits de la diaspora.

« Nous sommes conscients que des efforts ont été faits cette année. Mais il reste encore beaucoup de choses à faire. Il faut aller retrouver les diasporiques où ils sont, leur permettre avec les documents officiels qu’ils ont, ils puissent franchir un premier pas qui est de s’inscrire sur les listes électorales et de préparer des élections inclusives. Il faut aussi les prendre en compte, pas pour les voix qu’ils vont apporter aux partis, mais leurs préoccupations. Nous pensons que ces personnes qui ont l’amour de leur pays doivent être pris en compte pour le bien-être de notre patrie », a clamé le président de l’association Vision montrelle solidarité, Aimé Macaire Ouédraogo.

Réconciliation avant d’organiser des élections inclusives…

Hien Ollo Larousse, avocat et leader du mouvement « Hormashiach in you » était l’invité lors de cette rencontre avec les médias. Lui prône une réconciliation avant les élections.

« Il faut que tous les acteurs politiques s’asseyent, qu’on aille à la réconciliation avant d’organiser des élections inclusives. C’est parce qu’il n’y a pas eu d’élections inclusives que le putsch est arrivé. Nous estimons qu’il est bon que les Burkinabè puissent se réconcilier, que ceux qui sont en exil puissent rentrer et que devant une commission nationale de réconciliation, il y ait une confession, un mea culpa et après cela, il y ait le pardon. Après une réconciliation, si on organise des élections, elle va se passer dans de meilleures conditions », est-il convaincu.

Yacouba Boly a terminé en invitant tout le monde à sortir du « cercle silencieux complice », et à dénoncer la culture de l’exclusion en général et celle de la diaspora en particulier, du bénéfice des droits attachés à la citoyenneté burkinabè.

Flora KARAMBIRI (Stagiaire)

Burkina 24

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