Burkina Faso : Le Musée national veut plus de visibilité

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Les premiers responsables du musée national de Ouagadougou ambitionnent créer un réseau de journalistes pour appuyer l’équipe déjà en place pour la visibilité de ses actions et des potentialités culturelles qu’il renferme. C’est dans ce cadre que les responsables ont organisé un atelier avec les hommes et femmes des médias le 09 octobre 2020.

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Le musée national ne veut plus rester dans l’ombre. Les responsables tiennent à mettre en place un réseau de communicateurs pour la visibilité de ses activités et des atouts culturels qu’il regorge.

D’où le thème choisi pour cette rencontre, « visibilité du musée national : rôle des communicateurs culturels ? ». Un thème scindé en deux sous-thèmes pour étoffer les échanges.

La directrice générale de cette institution muséale, Rasmata Sawadogo a confié que les gens ne se préoccupent pas de savoir sur ce qui se passe au sein du musée. Alors que, explique-t-elle, le musée renferme le patrimoine culturel de tous les peuples du Burkina Faso. Rasmata Sawadogo fait noter qu’il y a un travail  » immense » qui se fait au quotidien dans ce temple culturel.

« Malheureusement le constat n’est pas reluisant, quand on regarde les statistiques de la fréquentation. C’est pour cela que nous avons pris l’initiative d’inviter les hommes et femmes des médias pour qu’on se penche sur des stratégies pour qu’on puisse accroître les actions du musée national », a-t-elle dit.

Adama Bayala,  le premier intervenant sur  « communication externe : quel partenariat pour le patrimoine culturel ? », a fait remarquer que la communication fait partie intégrante du paysage urbain.

L’apport des réseaux sociaux

« Grâce aux partenariats et aux réseaux sociaux spécialisés, les organismes par le truchement de la communication peuvent sélectionner leurs audiences, leurs cibles, améliorer leur image du coup, leur notoriété », a-t-il souligné.

Il aussi expliqué que les retombées du partenariat sont difficiles à quantifier, en raison de la nature qualitative de son objectif premier.

Evariste Combary, directeur de la RTB, a à l’entame de sa communication définit le musée comme étant une institution permanente à but non lucratif  au service de la société et de son développement, ouverte au public qui acquiert, conserve, étudie et expose et transmet  le patrimoine national et immatériel de l’humanité et de son environnement à des fins d’études, d’éducation et de l’exploitation.

Evariste Combary qui réagissait sur le sous-thème, « Communication culturelle : quelle stratégie pour une meilleure visibilité du musée national », a au cours de son intervention parlé du rôle du communicateur et du journaliste qu’ils doivent jouer pour rendre plus attractive cette institution.

Les objets pas trop bien rangés

Parlant du peu d’attrait des citoyens pour le musée, il a pris l’exemple sur lui-même quant à sa première visite dans un musée à Fada. « Je rentre, je vois une salle sombre, des objets pas trop bien rangés. Je crois que c’est ça aussi qui a fait qu’au départ cette vision du musée est restée dans la mémoire collective des Burkinabè », a-t-il ajouté. 

Il a à cet effet fait l’invite aux journalistes et communicateurs à travailler pour la promotion et la valorisation du musée afin de sacraliser cette perception des esprits. Au sortir de ces travaux de réflexion, les participants ont formulé quelques recommandations, qui sont entre, autres, la dotation du musée d’une stratégie de communication et aussi d’une base de données.

Willy SAGBE

Burkina 24

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