Elections 2020 : L’UPC propose ses solutions pour un scrutin apaisé

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Pour des élections de novembre 2020,  libres, transparentes et apaisées au Burkina Faso, le groupe parlementaire UPC s’est retrouvé ce samedi 10 novembre 2020, à Pô dans le Nahouri à la recherche de solutions. Ces rencontres se tiennent sous le thème « Quelle contribution du groupe parlementaire UPC à l’organisation d’élections transparentes, équitables et inclusives ?».

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Pour le président du groupe, Compaoré Justin, il était nécessaire de se pencher sur la question afin de dégager des solutions idoines pour des élections apaisées parce que les périodes d’élections sont  des moments de tension, de pression et ce, d’autant plus que celles de 2020, se tiennent dans un contexte  particulier d’insécurité.

La problématique  des élections se situe dans la difficulté à organiser les opérations électorales dans certaines zones du fait de l’insécurité et  à faire voter les personnes déplacées.

Cependant, « la tenue des élections à bonne date reviendrait à exclure une partie de la population du scrutin. Toutefois son report engendrerait aussi une illégitimité du mandat présidentiel, d’où le dilemme », explique Thomas Ouédraogo, le communicateur. Il a tranché qu’il faut tenir les élections à bonne pour éviter d’ajouter une crise institutionnelle à une crise sécuritaire. Mais bien plus encore, il faut tenir ces élections sur tout le territoire national et assurer la pleine participation de toutes les populations pour éviter  que le président élu ne souffre pas de légitimité ou que des provinces ne soient pas représentées à l’assemblée.  Pour ce faire, les forces de défense et de sécurité ont un rôle central à y jouer.

Le groupe parlementaire à l’issue des échanges a fait des recommandations comme contribution à la tenue d’élections transparentes, équitables et inclusives pour tous les acteurs prenant part au processus.

Recommandations

Au gouvernement, il propose de monter et opérationnaliser une force spéciale de sécurisation des élections, de négocier auprès des partenaires  du pays, une assistance sécurité notamment en termes de moyens de transport terrestre et aérien et d’assurer un contrôle du cyberespace national pour contrer les fakes news ou fausses informations susceptibles de dégrader le climat social.

La Commission électorale  nationale indépendante (CENI) quant à elle devrait selon le groupe, assurer la formation des hommes mobilisés dans le cadre de la sécurisation du processus électoral sur le rôle dans cette période sensible de la vie de la nation. Mais aussi, elle devra avoir pour mission de garantir le professionnalisme dans la conduite des opérations  pour éviter les contentieux et la violence qui peut en découler.

Ces recommandations ont été aussi faites à l’endroit des partis politiques, celle de collaborer avec les FDS dans le cadre de leurs activités.  Ils sont appelés à se départir des pratiques à velléité de fraude électorale, notamment la récupération de cartes d’électeurs des citoyens assortie de promesses de tous ordres.

Quant au groupe lui-même, il compte « parler à ses militants », dit Moussa Zerbo, député UPC. Que chaque militant puisse avoir un comportement qui aille dans le sens de la démocratie et ne pas tenir des discours de nature à diviser, des discours qui se fondent sur la cohésion sociale.

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