Burkina Faso : Haro sur le braconnage d’éléphants !

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Les membres de la brigade d’intervention rapide de la direction générale des eaux et forêts ont tenu une conférence de presse ce vendredi 23 octobre 2020 au ministère de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement Climatique pour discuter du braconnage des éléphants.

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La population des éléphants d’Afrique a diminué au cours des années 2010, ont confié les animateurs de la conférence de presse ce vendredi 23 octobre 2020. A les en croire, ce sont les éléphants d’Afrique de l’Ouest qui sont sévèrement menacés. C’est dans le but de trouver une solution à cette pratique jugée inappropriée, voire mettre fin à ce phénomène, que les corps des eaux et forêts œuvrant dans la protection des ressources naturelles travaillent nuit et jour.

Ce sont onze défenses d’éléphants et deux petits morceaux d’ivoire qui ont été saisis par la direction des opérations de la direction générale des eaux et forêts dans un hôtel de la place le vendredi 16 octobre 2020 à Ouagadougou après avoir filé deux présumés trafiquants qui tentaient de les écouler.

Les personnes interpellées dans cette pratique risquent, selon le code forestier, une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq (5)  ans et une amende pouvant s’élever jusqu’à (5) millions de FCFA.

« Il faut dire que le code forestier à son article 268 punit les trafiquants d’ivoire, la commercialisation et la détention de ces ivoires. Nous sommes en train de travailler sur le code forestier en vue de revoir les sanctions à la hausse. Actuellement nous utilisons le code forestier de 2011 et nous osions croire qu’il y aura une révision probable pour une réforme de ces sanctions », a expliqué le Lieutenant Ouédraogo Yakouba, commandant de la brigade d’intervention rapide de la direction générale des eaux et forêts.

Des espèces intégralement protégées…

Il a affirmé que l’élevage est une activité pratiquée au Burkina Faso, mais que celui des éléphants est plus particulier car ces animaux sont d’une espèce rare. Le problème sécuritaire du pays ces dernières années a occasionné différents types de trafics dont celui de la faune qui se sont développés avec la pratique du braconnage.

Les éléphants font partie des espèces intégralement protégées du fait qu’ils sont constamment menacés et le risque est  de les voir disparaître pour de bon sur la terre.

Chaque année le braconnage ne fait que s’intensifier. Entre 25 000 et 30 000 éléphants sont abattus illégalement chaque année pour récupérer leurs défenses et alimenter le trafic international, précisément à destination de l’Asie.

Rabiatou DERRA (Stagiaire)

Burkina24

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