Nigeria: Le pays continue de s’embraser, le président Buhari tente d’éteindre le feu

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Le silence longtemps observé par le président Muhammadu Buhari et pointé du doigt par plusieurs observateurs malgré la flambée de violences de ces derniers jours contre les violences policières à Lagos, la capitale, vient d’être rompu. Il s’est finalement  exprimé ce jeudi 22 octobre sur la crise en cours dans son pays sans toutefois dire un mot sur la répression de la contestation.

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Après un appel au calme de la présidence du Nigeria au travers de son porte-parole Femi Adesina et l’annonce de la mise en place d’un panel d’un comité de justice dans plusieurs États de la Fédération avec pour mission d’apporter de réponses judicaires concrètes et rapides à la problématique des violences policières, le chef de l’Etat nigérian Muhammadu Buhari s’est adressé à ses concitoyens.

Il s’est agi pour lui de mettre fin aux multiples attaques et agressions interpersonnelles, destructions et pillages tout azimut au Nigéria ayant contraint au moins sept gouverneurs ont décidé d’instaurer un couvre-feu total ou partiel sur leur territoire.

A Lagos et à Kano deux importantes villes de la fédération nigériane, l’escalade de la violence a atteint un niveau exponentiel avec des dégâts importants en perte humaine et destruction de de commerces et propriétés personnelles.

Le président Muhammadu Buhari dans son adresse à ses concitoyens a réitéré ses promesses de réformer la brigade SARS : « J’ai été très clair sur le fait que la dissolution de la brigade SARS s’inscrit dans notre engagement à mettre en œuvre une réforme étendue de la police. Malheureusement, la vitesse à laquelle cette décision a été prise, semble avoir été assimilée à de la faiblesse », a-t-il indiqué, regrettant par ailleurs l’impatience des Nigérians qui réclament toujours des actes concrets.

Aux manifestants, une mise en garde leur a été faite par le chef de l’Etat : « Je demande aux protestataires de résister à la tentation d’être utilisés par des éléments subversifs, pour causer le chaos et mettre à mal notre jeune démocratie. Agir de la sorte sera considéré comme une tentative pour saper la sécurité nationale et l’ordre légal. Ceci ne sera pas toléré. »

La situation reste tendue dans la capitale Lagos où des quartiers entiers ont été pillés et également sur l’ensemble du territoire nigérian. Des manifestants ont tenté sans succès de desceller les portes de la prison d’Ikoyi à Lagos. Toutefois, des casernes de pompiers, des ambulances, des banques et 100 bus ont été incendiés depuis le début de ces manifestations contre les violences policières dans le pays.

Ce jeudi 22 Octobre 2020, des commissariats ont également été attaqués  à Ibadan. Deux agents de police auraient été brûlés vifs, selon les informations rapportées par la presse locale.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : Rfi

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