Burkina Faso : Des réflexions pour favoriser l’intégration économique des Etats de l’Union Africaine

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En prélude à la formulation de mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), un atelier national a été lancé ce lundi 26 octobre 2020 à Ouagadougou. Cet atelier annonce un travail de longue haleine qui vise à favoriser les échanges dans l’horizon 2063 dans l’espace de l’Union Africaine.

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La commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec le centre du commerce international (CCI) et la commission de l’Union africaine (CUA), apporte un appui au gouvernement du Burkina Faso, par le biais du ministère en charge du commerce, pour la formulation d’une stratégie nationale de mise en œuvre de l’accord établissant la zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAf).

Cet atelier de lancement vise principalement à mener des consultations avec les principaux acteurs afin de collecter les données et informations pour réaliser les travaux de formulation de la stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAf au Burkina Faso.

Boubacar Traoré, secrétaire général du ministère du commerce, représentant le ministre du commerce, président de ladite cérémonie, a expliqué que « cette zone de libre-échange continentale consiste pour l’Union africaine à mettre en place un marché commun avec la suppression progressive des barrières pour faciliter l’intégration économique des pays africains ».

Favoriser la compétitivité des entreprises burkinabè

Cette intégration passe toujours, selon le représentant du ministre du commerce, par l’ouverture des frontières afin de faciliter et de favoriser la compétitivité des différentes entreprises. L’enjeu donc pour les entreprises burkinabè est de garder cette âme de compétiteur afin d’être des concurrents de qualité sur les différents marchés.

 « L’atelier qui réunit aujourd’hui le secteur privé, les structures administratives, les partenaires techniques, la société civile, a pour objet de réfléchir sur les voies et moyens pour doter le Burkina d’une stratégie qui permettra à nos entreprises d’être compétitives dans cette zone », a-t-il relevé.

Boubacar Traoré a en outre expliqué que cet accord revêt de nombreuses potentialités pour l’économie du Burkina Faso. Des attentes qui à terme permettraient de faciliter les échanges entre les différents pays.

Sensibiliser et informer les Etats sur les opportunités, les contraintes et les atouts

« Les attentes du Burkina par rapport à l’accord ZLECAf c’est bien sûr d’abord développer l’économie burkinabè, de faire en sorte que nous puissions davantage transformer notre production locale, la mettre à la disposition des consommateurs et également travailler à pouvoir exporter les produits sur les marchés africains », a-t-il dit.

Le représentant de la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Mamoudou Sebego, a rassuré de leur accompagnement technique à tous les Etats au nom de l’Union Africaine. « Il s’agira pour la CEA de sensibiliser et d’informer les Etats sur les opportunités, les contraintes et les atouts liés à cet accord continental, mais également les appuyer à mettre en œuvre les cadres de référentiels nécessaires pour que les pays Africains puissent tirer profit des grandes opportunités qu’offre ce grand marché », a-t-il confié.  

Ces travaux de 48 heures se dérouleront en plénière, en travaux de groupe, afin de nourrir les réflexions sur les différentes thématiques.

Corine GUISSOU (stagiaire)

Burkina24

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