Saidou Maïga : « Le MPP n’a pas d’adversaire au Séno »

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Dans une interview accordée à plusieurs médias, Saidou Maïga, directeur provincial de campagne du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) du Séno, a fait l’état des lieux de la campagne électorale dans sa province.

La campagne a été officiellement lancée le 31 octobre 2020. Dites-nous à la date d’aujourd’hui (2 Novembre), qu’elle est l’ambiance qui prévaut dans votre province?

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En effet, comme sur l’ensemble du territoire, nous sommes entrés officiellement dans la campagne pour les élections présidentielles et législatives du 22 novembre prochain. Mon parti, le MPP m’a fait l’honneur de me responsabiliser comme directeur provincial de campagne et c’est une tâche que je compte, avec l’ensemble de mon équipe et de mes camarades, accomplir convenablement pour qu’au soir du 22 novembre, nous sortons victorieux aussi bien pour la présidentielle que pour les législatives.

A Dori, l’ambiance est bonne, les partis s’activent même si c’est encore timide. Mais vous savez, chacun se bat comme il peut et aussi en fonction de ses capacités de mobilisation et de conviction. Pour le MPP, nous avons déjà travaillé à habiller la ville de Dori aux couleurs du parti, tenu quelques assemblées mineures dans les communes et les jeunes du parti ont fait une démonstration de force à travers une parade dans la ville.

C’était le dimanche 1er Novembre. Nous sommes dans une logique de campagne de proximité et tout se passe bien dans l’ensemble des 6 communes et 210 villages de la province.

Au niveau provincial quelles sont les grandes actions prévues pour animer cette période?

Je viens d’évoquer tout à l’heure les assemblées ou rencontres mineures, qui entrent dans le cadre global de notre politique de mobilisation. Sans dévoiler notre stratégie électorale dans les détails, je vous dirais simplement que notre parti, aussi bien pour les législatives que pour la présidentielle, met un point d’honneur à convaincre l’électeur non pas par la grandeur de nos manifestations, mais par la forces de nos idées et des propositions que nous faisons.

Nous prévoyons certes des activités de grande mobilisation (et nous en avons les capacités), mais nous irons aussi au contact de l’électeur par divers moyens.

Nous sommes dans un contexte de double scrutin. Cla implique que vous défendez le bilan du président du Faso, candidat de votre parti, mais aussi la liste du MPP dans le Seno. Qu’est-ce ce que vous mettez en avant par exemple pour le bilan de Roch Kaboré?

Le chef de l’Etat a un mandat très bien défendable aussi bien au plan national que régional. Si vous voulez, pour ce qui concerne spécifiquement notre province, je passerai bien volontiers sous silence les dizaines d’écoles, de forages, de CSPS, de maternités, des centaines de pistes aménagées et j’en passe. Je vous dirais simplement de retenir que c’est sous le mandat de Roch Kaboré que les communes de la province ont vu leur budget annuel doubler, voire quintupler.

En effet, grâce à certains projets spécifiques comme le PADEL, le PUS, le projet 03 frontières, l’ensemble des communes ont été l’objet d’attention particulière en termes d’investissements divers. Vous savez aussi que c’est sous le mandat du président Kaboré que le fonds minier de développement local a été opérationnalisé et ma commune (celle de Falagountou), qui abrite une mine, en est bénéficiaire à l’instar de toutes les autres collectivités du Burkina.

La situation sécuritaire, quelle va être sa place dans cette campagne? Il ne sera pas exagéré de reprocher à votre candidat de laisser le Sahel sombrer !

Je crois qu’il sera intellectuellement malhonnête et réellement injuste de tenir Roch Kaboré pour responsable de la situation sécuritaire. Certes en tant que chef de l’Etat, il est tenu d’apporter des solutions à toute situation de crise et pour la question sécuritaire, les initiatives n’ont pas manqué et elles ont d’ailleurs porté fruit, je peux vous l’assurer. Je ne vous apprends rien en disant que  le terrorisme n’est pas un phénomène spécifiquement burkinabè mais qu’il a une envergure sous régionale et internationale.

Mais ce qui important pour nous, c’est que nos frères comprennent que ce qui arrive n’arrive pas par le fait de quelqu’un et commencent à se mettre en cause. Le message de sensibilisation sur la responsabilité même de nous tous au Sahel est passé et je sais que nos adversaires qui espéraient surfer sur le contexte sécuritaire sont en train de chercher d’autres arguments.

Oui, le contexte sécuritaire a été un facteur déterminant dans le déroulement du programme du président du Faso tel que prévu en 2015, mais il ne saurait être retenu comme tache noire dans son bilan. Toute tentative dans ce sens sera vouée à l’échec.

Qu’est-ce que vous présenterez comme force de la liste MPP dans laquelle nous signalons que vous êtes tête de liste?

Il faut signaler d’abord que le MPP est la première force politique de la province. Au Séno, le MPP a une liste gagnante.

Notre première force est la cohésion qui existe entre nous. Nous sommes 4 et avons tous la même vision et le même objectif qui est de rafler les deux sièges du Séno. De plus, notre liste a réussi l’exploit de réunir les jeunes, les ainés et aussi le genre, ce qui indique que toute les couches se reconnaissent dans la liste MPP.

 Et pour terminer chaque membre de la liste pris individuellement, a une solide expérience en matière de gestion et a fait ses preuves dans les différentes responsabilités occupées. Il faut noter que nous avons une base solide et disciplinée.

Au Séno, qui considérez-vous comme principal adversaire ? Nous savons que le PDS de feu Arba Diallo, le NTD, la NAFA et bien d’autres partis sont présents sur l’espace politique de la province.

Le MPP n’a pas d’adversaire au Séno pour la simple et seule raison que les autres que vous avez cités ne sont que des partis sectaires alors que le MPP est provincial. Je m’explique. En termes de nombre de conseillers, nous battons tous les autres partis au Séno.

 Nous gérons 4 des six communes de la province et en termes de réalisations, c’est le jour et la nuit entre les communes gérées par le MPP et les autres. Comment voulez-vous qu’un parti qui n’a ses militants que dans quelques secteurs de quelques deux communes soit l’adversaire d’un parti comme le MPP qui a une masse critique de militants dans toutes les communes de la province ?

C’est d’ailleurs pour cela que la tâche est encore plus ardue pour nous parce qu’il faut consolider et confirmé que nous avons les meilleurs hommes et nous sommes le meilleur choix pour le développement de la province.

Le candidat Roch Kaboré est annoncé à Dori le 10 novembre prochain. Comment le directeur provincial de Campagne entrevoit ce passage dans le chef-lieu de la région ?

Je vous invite à Dori le 10 Novembre et vous verrez que le Sahel dans son ensemble et le Seno en particulier soutiennent Roch Kaboré et que ce dernier peut compter sur le Seno pour le coup K.O.  Il est vrai que c’est un meeting régional dont la coordination est assurée par une équipe régionale, mais au niveau provincial, nous allons tout faire que le MPP prouve qu’il est, comme je l’ai dit, le premier parti au Séno.

Que dites-vous en dernier ressort à vos concitoyens??

Je dis simplement qu’au Seno, il n’y pas  de choix à faire. Il y a juste le MPP et les autres. Il faut donner la victoire à Roch au premier tour et lui garantir une assemblée nationale qui lui permette de dérouler son programme.

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