Kalifa Traoré : « Pourquoi je suis candidat au Kénédougou »

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Le Pr Kalifa Traoré s’est lancé à la conquête des législatives dans le Kénédougou sous la bannière du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Dans cette interview, le secrétaire général du Ministère de l’éducation nationale explique les raisons de son engagement.

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Pourquoi êtes-vous candidat au Kénédougou ?

Kalifa Traoré : D’entrée, je vous remercie pour l’occasion que vous m’offrez de  m’exprimer sur cette  question.  Alors, il faut reconnaître que ma candidature a vraiment été suscitée. Car à mon arrivée au ministère, je n’ai jamais nourri l’intention de briguer un mandat électoral. Les jugements des uns et des autres sur ma personne les ont amenés à user de moyens que j’ai même trouvé contraignants pour que j’accepte être de ceux  qui vont désormais prendre la question de notre développement local à bras le corps.

Vos détracteurs trouvent que vous êtes trop jeune en politique pour leur arracher la députation. Ils posent la question : Où étiez-vous ?

Kalifa Traoré : C’est normal, puisque sans doute, et ceux même qui le disent, savent que j’ai toujours accompagné toutes les  initiatives de développement sans considération aucune de parti.

Cependant, depuis que ma compétence a été sollicitée par Monsieur le ministre OUARO pour l’accompagner dans sa mission et à  travers ce que nous avons pu réaliser pour le Burkina en général et pour la Province du Kénédougou en particulier, j’ai été convaincu que c’est à travers rien que le gouvernement que tout cela a pu être fait et n’eut été le gouvernement, ce serait vain. Tout cela m’a réconforté à accepter la volonté de mes proches et de m’investir politiquement.

Sur les réseaux sociaux vous avez fait l’objet de tirs parce que vous avez été à l’origine de la reconnaissance et de l’octroi du premier kit d’implantation de certains CSPS de la Province dont celui de votre village natal. Comment expliquez-vous cela ?

Kalifa  Traoré : Oui, c’est peut-être ma vision qui fait que je ne note pas les critiques sans valeur ajoutée au développement du Kénédougou, sinon les CSPS dont il s’agit fonctionnaient sous ressources propres des populations et avec les aménagements du MCD! Alors si aujourd’hui par mon cri de cœur, ces CSPS  ont du matériel  de travail  et des médicaments, je m’en réjouis.

Quant aux critiques, je laisse la population juger elle-même de la nécessité  ou pas. J’ai l’impression que  lorsque l’on s’engage en politique,  on n’a plus  le droit de rendre  service à la population.

Beaucoup de vos proches témoignent qu’ils auraient souhaité répondre à certaines provocations qui vous sont adressées. Mais semble t-il que vous les en empêchez ? Pourquoi ?

Kalifa Traoré : Ah oui ! Je ne permettrai jamais à un de mes collaborateurs d’user d’expressions entravant le bon vivre ensemble. Les Dioula appellent ça « sini kan kouma « . Il faut aussi que chacun se mette à l’esprit que nos actes et nos paroles nous suivent  toujours  même  si on s’est pardonné. C’est à cours d’arguments que  les gens provoquent.  Ne pas répondre aux provocations est un signe  de grandeur.

Qu’à cela ne tienne, d’autres ne supportant pas, lancent aussi des flèches …

Kalifa Traoré :  A ces derniers, je répète celui qui se réclame de moi doit être humble et même très humble car la violence ne résout rien. Par contre, on peut s’expliquer et souvent se faire comprendre.

Quel est votre mot de fin pour cet entretien ?

Kalifa Traoré : Nous sommes en campagne électorale. Tout ce que je dirai ici sera interprété au delà certainement de ce que j’aurais voulu que ce soit. Mais je le réitère, personne ne peut construire seul même un village, n’en parlons pas de commune, de province, de région, ni de la nation.  

Alors que les gens comprennent que seul l’État est capable à travers son gouvernement. Celui qui dit qu’il peut seul, se ment. C’est ensemble  qu’on est fort. Ce qui peut être construit dans la cohésion, ne le peut pas dans la désunion, la ségrégation.

 J’invite  tous les acteurs de la scène politique à la tolérance  et  à des propos apaisés. Après la campagne,  nous vivrons ensemble.

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Rédaction B24

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