Droits humains et l’accès à la justice : Les acteurs mobilisés pour une synergie d’action

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Le lancement officiel du programme droits humains et accès à la justice a eu lieu ce mardi 10 novembre 2020 à Ouagadougou. 48 heures durant, il sera question de penser  stratégies et méthodes afin que l’accès à la justice aux victimes des violations des droits humains soit une réalité au Burkina Faso.

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Le programme droits humains et accès à la justice au Burkina Faso est financé par l’agence américaine pour le développement international, USAID, et dont la mise en œuvre est assurée par le consortium comprenant l’Association du Barreau Américain Initiative pour l’Etat de droit (ABA ROLI), Freedom House, Search For Common Ground et Pact.  La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a été identifiée comme l’un des partenaires nationaux d’exécution du projet. Le projet va concerner les régions du Nord, du Centre-Nord, du Sahel et de l’Est qui va durer trois années.

Alain Kisombwe, le directeur de l’Association du Barreau Américain pour l’Etat de Droit (ABA-ROLI)

A en croire  Alain Kisombwe, le directeur de l’Association du Barreau Américain pour l’Etat de Droit (ABA-ROLI), le projet vise trois objectifs : « contribuer au renforcement de la capacité de la commission nationale des droits humains à remplir efficacement ses fonctions et à répondre aux violations des droits humains, appuyer les organisations de la société civile à défendre les droits humains et à lutter contre leur violation dans les zones d’intervention et soutenir une plus grande coordination entre les principaux acteurs pour les droits humains ».

Un programme qui veut faire de l’amélioration des droits humains une priorité

Le président de la commission nationale des droits humains(CNDH), Kalifa Rodrigue Namoano a expliqué que ce programme permettra de mettre en œuvre plusieurs activités dans le plan stratégique 2018-2021 de son institution pour l’amélioration de la situation des droits humains et de la population en général et celle des zones d’intervention en particulier.

A en croire le président de la CNDH, ce programme va mieux les outiller car il apporte un appui en équipement, en assistance technique.

Kalifa Rodrigue Namoano, président de la CNDH

Il va également favoriser le développement d’un partenariat très étroit avec les acteurs étatiques et de la société civile qui interviennent dans les quatre régions ciblées par le programme à travers la mise en place des groupes de travail sur la prévention des conflits et des abus des droits humains et sur les services aux victimes, y compris l’assistance juridique et judiciaire.

Par ailleurs, le ministre de la justice, garde des sceaux, Réné Bagoro, tout en rappelant que des progrès ont été faits pour l’accès à la justice au Burkina Faso, mais concède aussi que des efforts restent à faire.

C’est pour cela qu’il apprécie l’initiative. Pour lui, ce programme revêt une grande importance au vu de son domaine d’intervention. Il a en outre expliqué que la justice est une affaire de tous et doit être accessible pour tous car elle permet à d’autres droits d’être réalisés.

« C’est un programme qui a une importance dans la mesure où il vise à appuyer la CNDH à renforcer ses capacités (…). L’objectif entre autres c’est de créer une certaine synergie entre tous les acteurs qui interviennent dans la défense des droits humains. Ce qui va permettre d’avoir une vision plus globale, d’avoir un impact positif sur le renforcement des droits humains dans notre pays », a-t-il dit.

Sandra Clark, l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso

A cet effet, Sandra Clark, l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, s’est réjouie du lancement du programme qui allège la tâche de la CNDH et du même coup vient en aide à la société civile pour la diminution de la violation des droits humains au Burkina Faso. « Je suis très heureuse d’être ici pour le lancement de ce programme qui donne un soutien à la commission nationale des droits humains mais aussi donne un soutien à la société civile », a-t-elle dit.

Deux jours durant, les participants à ce programme vont mûrir les réflexions afin de faire de ce projet d’une durée de trois ans un succès dans les quatre régions concernées du « Pays des hommes intègres.

Corine GUISSOU (stagiaire)

Burkina24

 

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