Burkina Faso : L’administration publique veut s’approprier les logiciels libres

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C’est sous le thème « Logiciels libres : démarche d’appropriation à l’échelle nationale », qu’a été lancée la deuxième édition du Forum National sur l’Open Source (FNOS), le mardi 8 décembre 2020 à Ouagadougou. D’après le comité d’organisation, cette activité se déroulera sur deux jours pendant lesquels des réflexions tourneront autour d’une stratégie d’exploitation administrative des logiciels libres.

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« Quand vous entendez parler par exemple de Linux qui est un système d’exploitation à contrario de Windows, c’est un type de logiciel libre ». Ce sont les mots de Galiam Ouédraogo, Directeur Général des infrastructures des communications électroniques et représentant de Kisito Traoré, secrétaire général du Ministère du Développement de l’économie numérique et des postes.

Il a expliqué que le forum vise à promouvoir l’usage des logiciels libres dans les administrations au Burkina Faso, étant donné qu’ils « sont beaucoup moins coûteux que les logiciels propriétaires qui sont utilisés actuellement ».

A l’écouter,  les deux journées d’échanges « vont tourner autour de la mise en œuvre concrète de ces logiciels libres au niveau de l’administration (…) (sur) comment on peut traduire cela de façon opérationnelle au niveau de l’administration ». Selon le programme de l’activité, 4 panels seront présentés par des spécialistes issus du domaine de l’économie numérique au Burkina Faso.

Le premier panel porte sur la présentation de LibreOffice Burkina et de la feuille de route de mise en œuvre. Le deuxième s’intéresse au plan d’action de la stratégie nationale de promotion des logiciels libres. Le troisième parle du retour d’expérience de communautés et associations des logiciels libres au Burkina Faso et  le dernier panel abordera la question d’un schéma directeur des systèmes d’information open source. 

Galiam Ouédraogo a fait comprendre que l’ensemble des recommandations qui vont sortir des deux jours de travaux vont pouvoir être implémentés par la structure dédiée au sein du Ministère et les conclusions qui vont en découler viendront renforcer des initiatives déjà en cours. 

Le logiciel libre, un outil de compétitivité et de productivité

Présentant le logiciel libre comme « un facteur important de productivité et de compétitivité pour les entreprises et les administrations », Kisito Traoré, par la voix de Galiam Ouédraogo, a fait les éloges de cet outil. « Le logiciel libre est un outil de souveraineté numérique et de politique industrielle. Il constitue une opportunité pour l’Administration burkinabè, dans sa quête de l’indépendance technologique et de compétitivité. C’est aussi un moyen pour moderniser l’administration publique, maîtriser les finances publiques et créer des emplois à haute valeur ajoutée», a-t-il indiqué.

Le président du comité national d’organisation du FNOS, qui s’est fait représenter par Roch Omar Bougouma, directeur général des TIC, a rappelé que le gouvernement du Burkina Faso a adopté en juin 2018 la stratégie nationale de développement de l’économie numérique (SN@DEN 2018-2027) en cohérence avec les orientations stratégiques du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) 2016-2020.

« L’un des cinq (05) programmes de la SN@DEN porte sur la transformation numérique de l’administration publique, des secteurs économiques et de la société burkinabè.  Dans cet élan, sous l’égide du Ministère du Développement de l’Economie Numérique, une Stratégie nationale de promotion des logiciels libres et open source (2021-2025) a été adoptée en septembre 2020 », a-t-il ajouté.

Josué TIENDREBEOGO

Burkina 24

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