Burkina Faso : Des élèves déférés à la MACO pour perturbations de cours

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Le Procureur du Faso a annoncé dans un communiqué, ce mercredi 9 décembre 2020, l’arrestation de plusieurs personnes le 4 décembre 2020. Ces arrestations interviennent à l’issue d’une enquête sur les perturbations des cours dans certains établissements scolaires publics et privés de la place.

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Plusieurs personnes dont des élèves scolarisés et  des jeunes non scolarisés, ont été arrêtées et déférées à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO). En effet, le Procureur du Faso a reçu des informations faisant état de perturbations de cours dans des établissements scolaires publics et privés de la place, en début décembre.

« Selon ces mêmes informations, des groupes d’adolescents parfois cagoulés, à motocyclettes ou à pieds, à coups de jets de pierres sur le toit des salles de classes et de sifflets, sillonnaient des établissements scolaires afin de faire sortir leurs camarades élèves pour des manifestations sur la voie publique en dehors de tout cadre légal », lit-on dans le communiqué signé du Procureur du Faso, Harouna Yoda.

C’est pourquoi, la police judiciaire a été instruite, en vue de l’arrestation de toute personne agissant  dans des manifestations pareilles.

«  Ainsi, dès le 04 décembre 2020, plusieurs personnes essentiellement des élèves scolarisés et des jeunes déscolarisés âgés de 15 ans à 18 ans ont été déférées à notre Parquet », déclare le communiqué.

Selon le communiqué, ces personnes ont été poursuivies pour actes de vandalisme, participation ou organisation de manifestations illicites conformément aux dispositions des articles 354-2 à 354-9 de la loi 025-2018/AN portant code pénal.

Elles sont en détention à la MACO, et seront traduites devant le Tribunal Correctionnel ainsi que devant les juridictions pour enfants pour être jugées conformément à la loi. Elles sont à cet effet, placées sous  mandats de dépôt et ordonnances de garde provisoire.

Il est noté  dans le communiqué que les personnes arrêtées sont  passibles de peines d’emprisonnement comprises entre deux (02) et quarante-huit (48) mois et de peines d’amende comprises entre deux cent cinquante mille (250 000) FCFA et trois millions (3 000 000) FCFA.

Le procureur du Faso a rappelé dans le communiqué que le  principe de la liberté des réunions et manifestations sur la voie publique au Burkina Faso n’est pas remis en cause mais les manifestations ne doivent pas déroger aux prescriptions de forme et de fond édictées en la matière par la loi notamment la loi N°022-97/AN du 21 Octobre 1997 portant liberté de réunion et de manifestation sur la voie publique.

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