Utilisation des réseaux sociaux au Burkina Faso : A l’attention de « la génération tête baissée »

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Le Centre d’Information et de Formation en Droits Humains en Afrique (CIFDHA) a organisé le jeudi 10 décembre 2020 son dernier « Café Citoyen », entrant dans le cadre de « la tournée du café citoyen ». L’activité avait pour thème « Jeunesse et réseaux sociaux » et pour objectif d’aborder le sujet des conséquences des réseaux sociaux, avec l’accompagnement de professionnels du milieu.

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« Un réseau social est un site internet permettant de relier des personnes en fonction de leurs affinités ou de leurs centres d’intérêts ». C’est la définition qu’a apportée le Lieutenant de police Samuel Nakoulouma. Il a indiqué que, si les réseaux sociaux permettent de s’informer, de promouvoir son activité, de chercher de l’emploi, de donner son opinion, il ne faudrait pas fermer les yeux sur les inconvénients qu’ils renferment.

A ce propos, il a cité entre autres les risques de tomber dans le piège de la cyber criminalité « surtout pour ceux qui se lient d’amitié avec des inconnus », de menaces pour la vie privée, « vu que ce que vous publiez va dans une base de données, y reste même si vous supprimez plus tard et est susceptible d’être utilisé ». Il a également expliqué que ce sont des facteurs d’asociabilité et d’improductivité ; parce qu’en plus d’être chronophages, « ils isolent l’individu de son entourage réel ».

A l’attention de « la génération tête baissée »…

Morino Compaoré, doctorant en sciences politiques est intervenu à ce sujet en développant que la question des communautés d’internet pose « la problématique de l’identité de l’autre », vu la distance physique qui existe dans les interactions virtuelles et qui, selon lui, prennent de l’importance par rapport aux échanges de face à face.

« Un couteau peut servir à faire la cuisine ou à ôter la vie », a illustré Ange Kambou, secrétaire exécutif de l’association des bloggeurs du Burkina. Il a fait comprendre que tout un chacun est responsable du bon ou du mauvais usage des réseaux sociaux. Par ailleurs, il a suggéré à « la génération tête baissée » de se poser les questions « pourquoi j’y vais ? Comment j’y vais et qu’est-ce-que je veux être demain ? » chaque fois que l’on doit faire le pas sur un réseau social.

Les cybers criminels, qui sont-ils ?

Selon Samuel Nakoulouma, les cybers criminels sont pour la majorité des jeunes à la recherche du gain facile et qui usent de techniques telles que le piratage de compte, l’usurpation d’identité, la manipulation, le chantage à la vidéo.

Il a ajouté qu’il y a les cybers criminels amateurs qui font dans la manipulation et les cybers criminels professionnels que sont communément appelé des « hackers » et que ces derniers sont de deux sortes à savoir les « white hackers » qui sont « des hackers gentils », travaillant à découvrir les failles pour ensuite informer la société. La deuxième sorte représente, selon lui, les « black hackers » que sont « les hackers méchants » et qui piratent et/ou demandent une rançon.

Tout en conseillant l’utilisation des réseaux sociaux à caractère professionnel, les panélistes pensent que « le meilleur moyen d’utiliser à bon escient les réseaux sociaux » est de faire preuve d’auto discipline. Dans ce sens, ils ont recommandé l’usage « modéré » des réseaux sociaux et ont conseillé aux participantes et participants de conserver leur intimité sur les réseaux sociaux par « la réduction les publications imagées à caractère personnel intime ou inapproprié ».

Josué TIENDREBEOGO (stagiaire)

Burkina 24

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